Violence sexuelle consentie

U.S.A. Lucas passe sa toute dernière nuit dans le monde des vivants. Demain, il sera exécuté. Une mystérieuse infirmière (mais l’est-elle vraiment ? Qui est-elle au juste ?) a décidé de s’offrir à lui. Mais Lucas est un tueur en série, dévoré par la violence…

Extrait de « Ange contre Démon », une histoire de mal, de bien et de rédemption…

Après bien des va-et-vient, Lucas se retira et la laissa souffler un temps. Elle se plaça en P . L . S., comme s’extirpant d’un malaise, toussa, expira, cracha sa salive, comme si on venait de lui mettre la tête sous l’eau et qu’elle avait manqué d’étouffer. La pause fut courte… déjà Downest redescendait plus bas, la posait sur le ventre et lui empoignait vigoureusement les jambes, les lui écartant, puis faisant de même avec les fesses afin de mieux la sodomiser.

L’arrière-train était magnifique mais petit et étroit.

Lucas y voyait une autre bonne nouvelle…

Pour la seconde fois, il la visita et s’introduisit cette fois d’un coup, sans la moindre modération. Il entendit un cri de douleur. Enfin ! Downest ne l’espérait plus. Son propre sexe était compressé dans ce couloir si fin, et pour tout dire la souffrance était, là encore, présente pour lui également. Ce qui n’était rien comparé à la joie qu’il avait à démolir sa pauvre petite proie.

— Allez, laisse-moi te montrer ma conception de la rédemption !

Et sur ces belles paroles, il mena un coït anal aussi brutal que profond, cherchant à la déchirer, la transpercer, comme s’il tentait de faire ressortir son pénis de l’autre côté du corps. Lucas allait et venait si fort que les peaux claquaient l’une contre l’autre. Sandrine ne parvint à contenir un petit cri aigu à chaque nouvelle intrusion. Il accéléra, désormais en total self control. Il choisirait le moment précis pour éjaculer, ce ne serait pas pour tout de suite.

Lucas Downest était dans son élément, dans un univers qu’il maîtrisait. Il dirigea ensuite l’offensive vers le vagin. S’ensuivit une petite panoplie de postures obscènes, peu descriptibles, où le condamné enchaîna ce qu’il estimait le plus humiliant, rabaissant et douloureux pour elle. En fait, il n’eut qu’à reproduire les positions classiques des pornos de la pire espèce.

Les membres de l’infirmière étaient tiraillés de tout côté.

Les os craquaient, les rougeurs et bleus commençaient à la couvrir de la tête aux pieds, le visage ne se décrispait plus. Ce n’était plus tant un coït qu’une véritable séance de torture, où se mêlaient empoignements, claques, coups et écartèlements. Et malgré cela, Sandrine était fidèle à elle-même, toujours dans une acceptation totale.

Au fond, le tueur cherchait à abîmer sa partenaire autant que lui-même… donner au bourreau un corps en mauvais état serait un tout dernier petit pied de nez au système. Toutefois, l’homme avait beau se donner à fond, il perdait peu à peu en vitalité. L’organisme manquait d’exercice… le temps de sa liberté était loin, il était un monstre à la retraite, en fin de carrière, et même en phase terminale. Et puis, cette fille refusant obstinément d’être une victime… si fragile, et si forte à la fois. Physiquement plus fragile qu’elle, psychiquement… comment l’avouer ?

Lucas était-il tombé dans une sorte de piège ? Se retrouvait-il arroseur arrosé ? A quoi tout cela rimait-il ? La malmener devenait lassant. Que faire… la nuit était encore longue, Downest ne voulait pas perdre la face. S’il la laissait en vie, elle conterait tout aux médias. Déjà il commençait à la pénétrer de manière plus banale, presque machinale. Nul doute que la petite s’en apercevait. La relevant, il la jeta sur le lit. Rien ne semblait pouvoir impressionner l’infirmière… elle avait déjà tout eu.

Que pouvait-il lui faire encore ?

Certes, on n’en avait jamais fini de trouver des techniques pour faire souffrir l’autre. Faire craquer les os, couper la respiration, arracher les cheveux, briser des membres… En un sens, tout était possible et tout restait à faire. Lucas ne comprenait pas pourquoi il n’en avait pas envie.

— Vous ne comprenez toujours pas ? La violence ne mène à rien. On croit qu’elle comble, en fait elle rend toujours plus malheureux. Vous vous êtes imposé ce malheur toute votre vie monsieur Downest. Pourquoi ?

— Si tu savais… si tu savais à quel point je me suis senti vivant et heureux pendant mes meurtres !

— Vous le pensiez, sur le moment. Mais… vous y reveniez toujours, hein ? Si c’était si satisfaisant, pourquoi cette surenchère dans l’horreur ? Pourquoi vouloir toujours plus, toujours pire ?

(…)

— Qui t’es, putain…

— Comme vous dites peut-être, une putain ?

— Je sais que non.

— Je vais sauter sur l’occasion et le prendre pour compliment.

— Qui tu es… dis-moi qui tu es !

— Le savoir vous surprendrait beaucoup. Ou vous ferait rire, ou vous laisserait incrédule. Inutile d’y penser ! Vous chercheriez dix ans que vous trouveriez pas. Et le temps nous manque…

Sur ce, elle lui sangla le bras. Il tenta de se saisir d’elle et lui attrapa le poignet. Avec une facilité déconcertante,

elle se dégagea et emprisonna le second bras.

Sandrine s’agita encore un peu, et sangla ce qui restait. Moins compressé qu’auparavant, Lucas n’avait toutefois plus liberté de faire quoi que ce soit à l’infirmière.

A bien y songer, les enquêteurs n’avaient plus aucun doute depuis longtemps. Non, on ne cherchait pas à lui faire avouer de crime supplémentaire. La belle n’était pas présente pour le torturer. Même les gouvernements totalitaires ne confient jamais pareille besogne sans objectif : le mal pour le mal, c’était bon pour ceux de son espèce.


— Pardonnez-moi. J’ai eu beau essayer, vous ne m’avez pas donné le temps de vous offrir de la tendresse. Laissez-moi au moins vous en donner un peu de cette façon. Même par cette méthode un peu… singulière. Après, promis je vous détache. Et vous pourrez recommencer si vous voulez.

— Etre violé par une femme ! Fiouuu… dernière expérience

avant la corde. Je dirais que c’est un juste retour ?

Pourtant, être ne serait-ce que dominé par une femme, mentalement puis physiquement, était ce qu’il aurait rêvé de pire. Un vrai cauchemar. C’était juste trop fou pour qu’il puisse avoir une autre réaction. De plus, aucune supposition à l’égard de la jeunette ne s’avérait juste. Elle semblait vêtue de mystère de la tête aux pieds… unique costume qu’elle ne comptait pas ôter.

— Je vais essayer de vous faire des choses…. je ne veux pas vous forcer. Vous pourrez m’arrêter quand vous le désirez.

L’infirmière se pencha sur lui, lentement, et déboutonna sa chemise. Le torse apparut, luisant, imberbe, aux muscles bien dessinés. En toute logique, Lucas, qui s’était toujours mis au centre de l’univers, prenait soin de son corps d’aussi loin qu’il se souvenait. Il n’y avait que pour son pénis qu’il entretenait un côté répugnant, juste pour meurtrir encore plus ses victimes.

— Vous êtes beau… et si viril. Vous pourriez donner tant de bonheur à une femme.

Il rit une fois de plus. Lucas n’y pouvait rien, c’était nerveux. C’était ça où sombrer dans la folie. Etait-il déjà fou ? Pas selon la justice… Chaque expertise psychiatrique l’avait jugé responsable de ses actes, sinon il n’en serait pas là.

Des lèvres se posèrent sur sa poitrine.

Il ne s’était pas rendu compte qu’elles étaient si douces.

Elle embrassa la peau avec une sorte d’adoration, comme si elle exécutait une procession sacrée. Puis, Sandrine poursuivit sur toute l’étendue, allant jusqu’à lui faire aux tétons ce que les hommes aiment faire aux femmes. Pour une inversion des rôles c’en était une.

Encore que… elle n’était pas dans celui de la tueuse, ni Lucas dans celui de la victime. Ce dernier ne comprenait pas comment elle pouvait donner de la bouche et de la langue avec une telle passion. Un sale truc de cochonne aurait été plus cohérent. Là, c’était un préliminaire langoureux, presque sage… presque amoureux. La petite langue de chat traçait comme des dessins sur la peau, tout en le dévêtant peu à peu avec d’infinies précautions. Ronds, courbes, traits, zigzags… telle une patineuse sur une piste de glace, la virtuose se fendait d’une danse improvisée, parfois seule, parfois accompagnée des lèvres.

Elle joint les mains au geste. Là où ses lèvres n’étaient pas, ses doigts faisaient patienter la zone par des caresses souples. Lucas le savait, il pouvait l’arrêter quand il le voulait d’une simple parole. En principe, son statut de monstre devait la faire stopper. Puis lui ordonner de le détacher et… et non. C’était trop bon, vraiment trop. Après tout pourquoi l’arrêter. Qui les regardait, qui le saurait ? Personne.


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