Une fois grande, Chloé retrouve l’ancien copain de maman, qu’elle a connu quand elle était petite et qui ne la reconnait pas. Une occasion de rattraper le passé à sa façon : de la plus chaude des manières…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
Si peu que tout cela dura, Carl s’arrangea pour être un bon coup en me pénétrant avec sagesse. C’était un tel bonheur de l’avoir enfin tout contre moi que le reste m’échappait un peu. Pour tout dire, je ne sais même pas si mes seins étaient à découvert ou non, si mes mollets enserraient sa taille ou pas, si on avait pris soin de fermer le verrou. Il poursuivit encore, endurant, alors que je m’attendais à ce qu’il jouisse. Puis, il jouit au moment où je ne m’y attendais plus, ce qui fut une très agréable surprise.
L’ultime cadeau de Carl fut ces jets de sperme chauds, abondants, puissamment projetés, que je reçus avec un bonheur non dissimulé.
De pareilles giclées auraient sans doute parcouru un bon mètre s’il avait terminé à l’extérieur. Recevoir une telle puissance de jet est si bon que je ne comprends pas ceux qui tiennent à répandre leur liquide sur un corps ou un visage. Carl se lâcha comme s’il n’avait pas sauté de belles depuis des mois, ce qui n’était sûrement pas le cas.
Ce fut la dernière giclée qui me fit jouir à mon tour, la moins forte pourtant, et je le rejoignis dans l’épilogue de son orgasme.
Je me retins pour ne pas crier, ce qui fut très inconvenant, et pourtant presque meilleur. Nous restâmes ensuite collés de longues minutes l’un à l’autre, sans un mot, presque sans un regard, ce qui curieusement fut pour moi le plus beau moment.
Nous étions presque gênés de devoir passer à la suite, à savoir nous essuyer et nous rhabiller, détails techniques pourtant indispensables. Je n’en avais vraiment aucune envie, et il fallut que le liquide ressorte pour que je me décide à saisir des mouchoirs. En ressortant, Carl avait l’air tout chamboulé. Je ne crois pas qu’il était habitué à ce type d’expériences.
Les conditions inconfortables dans lesquelles nous avions fait cela avaient multiplié les contraintes. Paradoxalement, il arrive que ce soit les contraintes qui renforcent le plaisir.
Comme par exemple devoir rester silencieuse avec des gens dormant juste à côté, dénicher une posture ne faisant pas grincer le lit ou le plancher,
tenir dans un espace confiné… Et surtout le faire en un endroit pas du tout prévu pour, tout près d’autres personnes ne se doutant de rien… comme ç’avait été le cas avec mon cher Carl.
Je savais qu’on ne se reverrait pas. Cette fois, c’était une certitude. Trop de choses avaient changé, et puis il n’était que de passage sur la capitale. Je l’ai raccompagné à son train, ai retiré mes lunettes pour lui faire la bise et l’enlacer une toute dernière fois. Nos yeux se sont enfin croisés et son air a changé. Je crois qu’il a compris que « Coralie », le prénom donné par cette jolie touriste, n’était pas le bon.
Je crois qu’il m’a reconnue. On a annoncé le départ, il est monté. Le train est parti et comme prévu, je ne l’ai plus jamais revu. Oh Carl, lorsque tu troussais cette petite cochonne sans pudeur, si tu savais tout l’amour que cette dernière t’a transmis. J’en suis restée tremblante jusqu’au lendemain.
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