La religieuse libertine

Sans titre 2

En vacances chez sa tante Marthe et sa grande cousine Estelle, Chloé en profite pour se rapprocher du divin, et du curieux effet qu’a sur elle la religion…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

Lors de notre séjour, je demande à aller à l’église. Les bougies, le silence, les énergies qu’on y ressent, waouh ! On fait partie des rares à prier à genoux, il paraît que ça se perd. Je ressens de ces trucs que je ne pourrais même pas décrire. Je sais, tu t’attends à des propos salaces, que j’adopterais cette position aussi pour d’autres cas, seulement là n’est pas mon propos.

Au risque de t’étonner, mon attachement à la religion freinera parfois mes libertinages futurs.

Il faut dire que pour les religieux, le sperme est une substance sacrée, source de toute vie, et sur ce point même, la science leur donne raison. Gâcher cette merveille au fond d’une bouche, sur un visage ou des seins est sacrilège.

Dans des draps, ça reste pardonnable, même s’il vaut mieux éviter ; quant à l’abandonner dans un capuchon de caoutchouc, la plupart reconnaissent tout de même que c’est un mal nécessaire. La foi m’empêchera d’aller dans certains excès… des aventures d’accord, de là à considérer le sexe et ses liquides comme anodins, jamais. Substance divine, oh j’en suis consciente, et l’avaler ou s’en badigeonner peut être également une façon de l’honorer.

Question de point de vue. D’ailleurs, bien que sacrée, elle se renouvelle très vite.

Si Dieu avait voulu que l’homme la garde précieusement dans l’unique but de concevoir, il l’aurait fait bien moins éjaculateur.

Je le dis, Dieu nous a créés pour le plaisir. Ça passe par la reproduction, c’est certain, c’est même le plaisir le plus honorable qui soit. Mais qu’on n’aille pas me dire qu’il n’a pas aussi prévu la masturbation, les caresses ou les plaisirs de bouche. Si c’était autant contre-nature, il n’aurait pas rendu cela si plaisant, quant au liquide masculin, il ne l’aurait pas rendu si chaud, doux, bon au goût.

Ce sont ces réflexions qui m’ont permis d’associer sexe et croyance. D’ailleurs, j’estime être en harmonie avec ce « Aimez-vous les uns les autres » si cher au Christ. Quand je couche, c’est plus fort que moi, j’aime éperdument. Pas seulement le garçon à mes côtés, je m’aime aussi, moi, les gens dans l’immeuble, ceux de la ville, de la région, du pays.

À ce moment précis, j’aime la terre entière. Tous ceux que j’ai croisés je les ai aimés, ne fut-ce qu’un instant.

Quelle que soit la pratique sexuelle, j’y ai toujours placé une notion sacrée, précieuse.

En amour, le temps importe peu, car lorsqu’on aime vraiment, l’instant qui passe est éternel. En ce sens, aimer vingt ans n’a pas plus de valeur que n’aimer qu’une nuit, voire un quart d’heure. Cela me fait parfois songer à Sandrine, une copine de vacances dont je te parlerai sous peu, et à sa théorie d’un monde meilleur dans lequel on s’offrirait à qui veut, par amour universel. Y’a-t-il vraiment une dimension religieuse, ou tout du moins spirituelle dans ma sexualité ? Je le crois et l’espère.

 


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