Cinq nouveaux épisodes de ma série littéraire Dialogues Interdits. En premier lieu, petit échange sur les lieux insolites où faire du sexe !
Différence d’installation
— Il est pas trop dur, ce carrelage ? Pour quand t’invites une nana chez toi je veux dire.
— Parce que tu fais souvent du cul sur du carrelage toi ?
— Justement non, mais sur une moquette oui. Chez moi j’y ai pensé… Mon salon, c’est de la moquette. Un verre avec une fille sur le canapé, puis on a le choix : on peut rester sur le canapé, ou basculer sur la moquette.
— Et le lit ?
— Moins excitant non ?
— Forcément bien plus classique je te l’accorde mais… moi j’ai un lit de compèt’ ! D’un confort à couper le souffle. Et puis j’y ai des protections, des lumières de couleur, un petit projecteur où on peut mettre un porno, une isolation des murs… tout, quoi.
— Tout ça ! Je pensais pas à ce point.
— Mais surtout, ton système à toi c’est un peu pour les fainéants. Non ? Quoi de plus beau que porter la belle jusqu’au lit, plutôt que glisser mollement, comme des limaces, du canapé à la moquette.
— Admettons… Toi, tu dois te régaler avec ton système en tout cas.
— Oui, encore que j’ai du mal à bien le faire comprendre ! Pas mal de nanas ont ton état d’esprit… Pour mon malheur !
Elles adorent l’idée d’être prises dans une baignoire,
sous la douche, sur le canapé, contre un mur, sur le plan de travail de la cuisine, une table, une chaise… N’importe où, tant que c’est pas un lit. C’est vexant ! J’ai déjà beaucoup investi pour avoir une chambre-baise, je peux pas non plus mettre autant de blé dans chaque mètre carré de mon logement !
— Justement, pas besoin ! Ce qu’elles aiment c’est le sexe à un endroit un peu incongru, qui soit pas prévu pour à la base. En semaine elles dorment et baisent sagement avec leurs maris dans un lit bien propret, forcément avec toi elles recherchent autre chose…
Désir de l’un, plaisir de l’autre
— A cette époque et surtout dans ce pays et cette région, seules les prostituées suçaient. Et encore on en trouvait peu, et c’était cher et tout… Moi, en touriste long séjour, je m’étais faite un copain et… son fantasme était la pipe.
— Etonnant d’entendre ça ! Aujourd’hui c’est plus un fantasme : plutôt la base d’une relation sexuelle. Non ?
— Je pense que oui. Il avait même pas osé me le dire ! Je l’ai compris dans ses gestes… Puis parce que les hommes ont tous un peu la même chose en tête, on peut pas tellement leur en vouloir. Il m’agaçait un peu car il faisait genre « je veux réaliser ça avec toi ou avec personne ». Alors qu’un désir ardent en vrai, on serait prêt à sauter sur la moindre occasion.
— T’as attendu longtemps ?
— Un peu… que notre relation se développe.
Je voulais pas, pendant qu’il serait sucé, qu’il se dise « génial j’économise 2.000 Afghanis ».
Tu vois ? Puis j’ai fini par le lui faire.
— Et c’était bien ?
— Hélas non : horrible. Il a tout fait pour que ça se finisse au plus vite ! Et en venant à côté dans un mouchoir. Alors que je voulais qu’on prenne tout notre temps et qu’il termine dans ma bouche. J’avais eu le sentiment de pas être respectée… et lui le sentiment inverse ! Dans sa tête faire ça pour une fille était un calvaire : c’était juste pour faire plaisir à l’homme. Quasi un sacrifice ! Tandis que pour moi il n’avait songé qu’à son plaisir et pas au mien. Oui pas de doute : c’était vraiment le choc des cultures…
Une simulation pas là où on le pense
— Vraiment, une simulation de viol ?! Avec ton amant ?
— Il a adoré. Mais peut-être pas autant que moi…
— Donc t’as dû
simuler la frayeur et la douleur alors que c’était du plaisir.
— C’est ça. Jouer la comédie quoi !
— J’aurais jamais pensé.
— Moi non plus. Mais finalement c’est la seule solution que j’ai trouvé pour tromper mon mari sans culpabiliser ensuite ! Je repense au moment où j’étais à genoux flingue sur la tempe, l’homme me disant « lèche-moi les couilles petite pute où je te bute » et soudain tout va bien. Mon subconscient me laisse tranquille.
Détail qui tue
— Tu l’as bien vu, que tu lui plais… Elle est jeune, jolie… Pourquoi t’en profites pas ?
— Un détail… rien qu’un détail : j’ai jamais supporté l’accent québécois ! Et le sien est très appuyé. Je sais j’ai tort ! C’est pas sa faute, d’ailleurs on peut même pas appeler ça un défaut.
— Tu n’y songeras plus quand elle sera sur ta couette…
— Si ! Cet accent me coupe tout désir.
— Ne lui laisse pas le temps de parler ! Embrasse-la. Et arrange-toi ensuite pour que
sa bouche soit toujours occupée : soit pleine, soit à gémir.
Pense à Céline Dion ! Qui est si agaçante quand elle cause, avec le même accent, mais dès qu’elle chante tout accent est oublié.
— D’accord ! Mais y a des filles qui aiment parler pendant l’amour.
— Pour ça, suffit juste de travailler ton cardio. Dès qu’elle commence, tu fais le va-et-vient en restant tout au fond, de tout petits coups hyper rapides et continus, tu vois le genre ? Elle pourra plus faire que de petits « hhh » « hhh » « hhh », qui eux sont universels, qu’on ait un accent basque ou japonais.
Frapper en dessous de la ceinture
— Qu’une seule et unique fille soit capable de baiser quatre mecs à la fois, et de cette manière… c’est fou !
— Comment ça ?
— Une minette croisée en soirée de plein air, draguée. Par moi et trois potes. On a senti la petite chaudasse, fallait en profiter.
— Vous lui avez proposé un plan à quatre ?
— Et elle a accepté. Nous, on se doutait pas qu’on avait affaire à
une minette rêvant de se venger de la gent masculine.
— Comment elle a fait.
— Tout simple. Ah la salope, j’ose à peine le raconter tant j’en ai honte. On grimpe à l’étage avec elle, elle dit qu’elle veut rester vêtue pour le moment. Ceci dit elle se met à genoux. On se met tout autour d’elle, elle nous sort nos queues. Curieusement, pas tellement en nous pompant, juste en astiquant un peu l’un l’autre. On finit par comprendre que son fantasme est qu’on lui jouisse tous au visage. Bon, c’est un peu commencer par la fin mais pourquoi pas ? Alors on s’astique. Elle relève le menton, ouvre la bouche, tire la langue… On s’excite de plus en plus, on ferme les yeux, on parvient à jouir quasi en même temps. Et puis on rouvre les yeux… Elle n’était plus là. On s’était tous éjaculés les uns sur les autres.
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