Petites histoires complètes tirées de ma série « Dialogues Interdits », unique recueil d’anecdotes sexuelles ne contenant que des dialogues sans aucune narration…
Quatre étoiles
— Quand je me suis approchée de son hôtel, j’ai vu une fan en sortir… Je savais que j’étais au bon endroit.
— Comment tu pouvais savoir que c’était une fan venue voir son idole ?
— Elle n’avait pas du tout le look d’une cliente d’un quatre étoiles. Et puis elle était dans un sacré état. Pas de doute, la fille venait de passer un moment chaud avec Steve G. Duncans !
— Admettons. Pour toi c’était une bonne nouvelle ?
— Bien sûr, ça confirmait que j’étais sur le bon chemin !
— Je veux dire, qu’il vienne tout juste de se taper une minette…
— Ça montrait qu’il était ouvert sur ce sujet.
— Sans blague ! Etre un mec, avoir
une jolie fille qui toque à ta porte, mourant d’envie de se faire sauter…
Qui se priverait ?
— Il avait fait en sorte de pas séjourner à son palace de luxe habituel… de pas laisser d’infos traîner…
— Oui, pour éviter le harcèlement. Ton Steve se doutait bien que plusieurs filles parviendrait à le dénicher.
— Possible.
— C’est fou : se cacher et attendre que les petites bombasses arrivent. LE privilège dont même les beaux hommes n’osent pas rêver. T’étais donc pas du tout jalouse.
— Je voulais pas démarrer une histoire. Ce mec m’attirait, me fascinait : j’en étais pas amoureuse pour autant.
— Tu voulais avant tout réaliser ton fantasme sexuel.
— Voilà. L’affection et l’attachement importaient peu.
— Et le risque de te retrouver face à une brute ? Un abuseur ?
— J’avais pas du tout ça à l’esprit. Naïve peut-être ?
Puis j’étais d’emblée très, très consentante.
Je vois vraiment pas ce qu’il aurait pu me faire pour inverser la tendance.
— Admettons. Alors ?
— Alors je devais jouer finement. Il y avait possibilité, puisque la fille d’avant avait su. Il me fallait absolument le numéro de chambre.
— Et le réceptionniste était un homme.
— A qui j’ai fait les yeux doux ! En quelques phrases j’ai saisi que ce serait insuffisant. Et qu’il n’était pas intéressé par l’argent non plus. J’ai perçu dans son regard ce qu’il attendait.
— …Et tu le lui as donné !?
— C’était la seule et unique solution. Il m’a emmenée dans un cagibi. Je crois qu’il en était bien au moins à sa troisième !
— Tout comme ton Steve. Avec
le risque que ta star n’ait plus une seule goutte de sperme à te donner.
— Pour Steve je m’en foutais, tant que je pourrais l’embrasser, me mettre nue contre lui… on trouverait bien un truc à faire.
— Et avec le réceptionniste ?
— J’ai dû lui sucer et lui lécher les couilles. Puis j’ai été mise à quatre pattes pour des claques sur le cul et une pénétration anale. Pas évident. Il a beaucoup peiné à terminer, il avait déjà trop joui ce soir.
— Il a tenu parole ?
— Oui. J’ai eu le numéro de la chambre, où Steve était vraiment présent. Et… il m’a même pas ouvert : j’ai juste entendu sa voix en sourdine ! Voix agacée… il en avait marre qu’on vienne l’importuner. Et… Heu… Bah en fait c’est tout, fin de l’histoire. Je suis repartie déconfite, déçue… En plus, décoiffée, visage sentant le sperme, vêtements froissés.
— En un sens heureusement que Steve t’ait pas vu dans cet état. Le même état que la fille croisée !
— Oui.
— Qui avait vécu la même chose !
Se faire fourrer par le préposé, puis éconduite par la star.
— J’ai deviné qu’à la réception la combine leur faisait tirer au moins cinq ou six nanas par jour. Et que Steve, lui, s’en tapait aucune.
— Oui mais ne serait-ce pas justice ? On pense toujours à tout donner aux stars alors qu’elles ont déjà tout. Et on méprise l’employé, en tout cas on se refuse à lui. Simple petit rééquilibrage de la vie…
Jamais nue ou toujours nue
— Je me demande comment ça se fait que je sois jamais vraiment parvenu… à te déshabiller entièrement.
— Tu rigoles ? J’adore quand tu me déshabilles. D’ailleurs ça t’arrive souvent non ? Et t’aimes tout me retirer. Jusqu’à mon nœud dans les cheveux, mes bagues, mes boucles d’oreille !
— Tu aimes ?
— J’aime encore plus que ça peut arriver n’importe quand. Je cuisine, tu arrives lentement derrière moi, tu me retires un vêtement, puis un autre, sans rien dire… et deux minutes plus tard je suis nue, toi tu restes habillé, et la soirée se poursuit ainsi.
Sans même forcément qu’il y ait de sexe ! J’adore.
— Mais j’ai quand même l’impression que tu es jamais réellement totalement nue. Comme si je parvenais jamais complètement à mes fins !
— Comment ça ? Mes piercings ? Mon bronzage, mes tatouages ?
— Peut-être… et puis aussi, toi ! Que tu sois à moi, sans plus la moindre carapace… En toute ta fragilité ! Même à poil quelque part t’as l’air habillée. Ne serait-ce que vêtue de ta forte personnalité.
— Ooooh t’es trop gentil. Mais tu sais, pour que je sois sans plus aucune défense, réelle, fragile, toute à toi, c’est tout à fait possible.
— Ah, comment ?
— Il suffit de me faire jouir. T’avais pas remarqué ?
Mater ou ne pas mater
— Alors, ça valait le coup d’escalader et de ramper, hein ?
— Pour sûr. Vraiment, je redoutais une blague. J’aurais pas imaginé que t’arriverais vraiment à
trouver le moyen d’observer les filles sous la douche
après le sport.
— Tout est question de volonté… Et puis je suis bricoleur, explorateur… La chance a aussi joué ! A travers cette grille on peut voir sans être vu. On aurait dit qu’elle avait été conçue pour ça ! Par des cochons se doutant que des mecs viendraient par là !
— C’était trop bien.
— A ne pas ébruiter ! Si les potes le savent tout le monde finira par savoir. Pour garder un secret ils sont pires que les meufs.
— Merci de m’avoir mis au secret, justement !
— Y a qu’un truc qui m’a étonné.
T’as maté allègrement toutes les filles… SAUF Yasmina.
Alors que c’est LA fille, me semble-t-il, que tu convoites. Que tu dragues depuis le début de l’année.
— Avec elle j’ai été face à un dilemme. Car… je peux avoir aucune certitude mais j’ai l’impression que les choses vont dans le bon sens. Et si vraiment elle me donne l’occasion de la baiser, j’aimerais pas avoir tout vu d’elle avant.
— Pour avoir la surprise jusqu’au bout ?
— Voilà.
— Et si tu parviens pas à tes fins ?
— En ce cas je peux me permettre de la mater tant que je veux.
— Oublie pas, les fois où on parvient à grimper au bon moment risquent d’être rares.
— Je sais ! C’est bien un dilemme. La mater, ne pas la mater ? Pour l’heure je préfère me faire le pari que ça va marcher. Je vais partir gagnant !
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