Dialogues Interdits. Épisode « Nom d’une sucette « , suite et fin

suceuse-de-premiere

— Ils auraient dû te dire. Tu y allais trop fort.
— Trop vite, trop fort… à aspirer et astiquer comme si ma vie en dépendait, comme si je voulais n’en faire qu’une bouchée. J’ai eu confirmation d’une copine. Elle m’a dit que sucer ainsi ferait de moi une bonne candidate pour des films pornos, sûrement pas pour faire plaisir aux garçons. Ça m’a un peu remise à ma place.
— Ça ne t’a pas donné la vocation ?
— Alors là certainement pas. Par contre, ça m’a donné de super bonnes bases.
— Ha ha ha ! Les bonnes bases pour la bonne baise !
— Bref, je me suis enfin mise à prendre en compte la personne entière, et pas uniquement le sexe. Je suis devenue attentive aux réactions, à ce que le garçon préférait. J’ai appris à faire languir, accélérer au bon moment, ralentir, faire semblant, cajoler, embrasser, humidifier. Là on était complètement sorti du monde de l’alimentaire, ça n’avait plus rien à voir. Ou presque. J’ai même découvert le plaisir de la fellation sans éjaculation.
— Parce que tu as débuté par la fellation AVEC éjaculation ?
— Avec les premières poignées de bites que j’ai eu sous le nez, oui. Je pompais à fond, il jouissait dans ma bouche et j’avalais. Mon tout premier pénis dans la bouche a été aussi mes premiers jets de sperme dans la bouche et mes premières déglutitions. Déformation alimentaire, je présume. Consciemment ou non, j’aimais tant les glaces que je voulais que la pipe ressemble à ce moment. Un plaisir intense, fou et rapide, et après coup la sensation d’avoir quelque chose d’agréable dans l’estomac.
— Beuh… Ça va, tu as gagné…
— Quoi ?
—Termine ma glace.

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Vous venez de lire un épisode extrait de « Dialogues Interdits », série de petites histoires complètes 100 % dialogues explorant des sujets légers, osés et tabous. Pour en savoir beaucoup plus… le livre est sur Google Play / Kobobooks


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