Couples secrets et rendez-vous de grange

En vacances dans une communauté autogérée avec sa meilleure copine Clarisse, Chloé prend goût à la liberté et aux passions, tout en restant avide de découvertes. Depuis quelques jours, elle remarque d’étranges allers et venues vers la vieille grange abandonnée, venant du groupe ados… Elle et Clarisse décident de se trouver une planque discrète pour observer des couples éphémères ou amoureux…

Entre les couples, un code secret avait été établi. Lorsque la porte de la grange était totalement fermée, l’endroit était pris. Lorsqu’elle était légèrement ouverte, le lieu était libre. Ça ne se voyait pas du premier coup d’œil… tout restait discret, invisible au regard du non-initié. Le lieu était suffisamment isolé pour que les partenaires soient parfaitement à leur aise. On était loin du « m’as-tu-vu » du monde extérieur. Dans nos grandes villes, les ados s’exhibent plus encore lorsqu’ils se font des mamours. Mains aux hanches, au cul, grosses galoches devant tout le monde, plus c’est voyant plus ils sont contents. Ici, c’est le contraire… D’ailleurs, les ados étant pour la plupart avec leurs parents, ils ne souhaitaient pas mélanger famille et relations. Même les petits flirts ne se jouaient pas au grand jour. Je les comprenais.

Clarisse et moi n’étions pas toujours attentives aux mêmes éléments. Mon amie se contentait de la scène globale, sans trop porter son attention en des endroits précis. Moi, je me dévissais la tête pour distinguer les détails. La forme et la taille du pénis, la façon de s’y prendre, le rythme. C’était passionnant de voir à quel point un acte aussi simple pouvait se faire de tant de manières différentes. Et je ne parle pas de positions où les corps sont sens dessus dessous, car la plupart adoptaient la posture la plus simple qui soit. C’était dans les petits riens que ça se jouait. Les détails, oui c’était bien ça qui m’affolait, qui m’a toujours affolée.

Le petit baiser au coin des lèvres, la bouche gobant l’oreille, une chevelure enfouie contre un cou… C’est là que se trouvait toute la subtilité du jeu amoureux. Un couple ou deux se compliquaient bien la vie en explorant une partie du Kamasoutra à chaque rencontre… Je ne vois pas où toutes ses positions pouvaient les mener. Pour bosser la souplesse, il y a la gym. Et je ne voyais pas en quoi le pied de la belle sur l’épaule de son prince pouvait renforcer son plaisir. Par contre, de telles postures donnaient une vue anatomique intéressante.

Dans l’ensemble, les tourtereaux restèrent assez sages. Une seule fois nous vîmes une scène vraiment très libertine, avec trois filles et deux garçons sur le même tas de paille, et ils se prirent tous avec tant de vigueur, qu’en fait on n’y comprit rien, d’autant que par les planches de bois, on ne voyait pas tout non plus, ce qui au moins faisait bosser l’imaginaire. Voulant revoir cela afin de mieux suivre, nous prîmes le risque d’aller entrouvrir la porte pour faire croire à une grange vide… cela pourrait créer des occasions. Mais lorsqu’une jeune fille s’approcha et s’aperçut que la place était déjà occupée, elle repartit immédiatement sur la pointe des pieds. Toutes ne peuvent être aussi perverses que nous.

Tout de même, quelle expérience ! Après cela, lorsque plus tard je verrai enfin mon premier porno, je trouverai cela incroyablement fade. Sec, sans chaleur ni passion, et si plat. Persuadée d’être tombée sur le pire X de la création, je ferai immédiatement tout pour en voir un second, puis un troisième, un quatrième… je les enchaînerai au point que le préposé du Vidéo Sept me prendra pour une nympho et me fera des propositions. Calme-toi mon bonhomme, simple étude sociologique. Je n’en reviendrai pas : ce qui faisait tant jaser, ce qui fascinait tant, ce n’était donc que cela ? J’irai jusqu’à dénicher des mecs, passionnés de ce type de films, qui me prêteront leurs préférés. Ce qui me confirmera que j’aurais pu m’arrêter au tout premier.

Non je n’étais pas tombée sur une mauvaise cassette de cul, elle était même de qualité, comparée à d’autres. Ces métrages n’avaient tout bonnement aucun intérêt, voilà tout. Comme j’aimerais que toutes les petites filles du monde puissent elles aussi se planquer dans une grange. Elles éviteraient de tomber dans la vulgarité de la vidéo cochonne. On dit que lorsqu’on ouvre une école, on ferme une prison. Moi je dis que lorsqu’on ouvre une grange, on ferme une production de X. Seigneur, ce que je dis n’a aucun sens.

Pour en lire beaucoup plus : En attendant d’être grande – Partie 5 – Rêves de paille sur Google Play / Kobo Books

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