Nuits divines, suite – Vie sexuelle naissante

Résumé de la première partie : Une toute jeune fille à la vie sexuelle naissante accueille avec ravissement, dans la maison familiale, une lointaine cousine accompagnée de son petit copain. Lorsqu’elle souhaite s’incruster dans la couche du couple, elle y est accueillie à son tour… et à bras ouverts. Suite du dialogue nous contant ce souvenir…

Faisant partie de « Dialogues Interdits », collection de petites histoires complètes uniquement constituées de dialogues…

— Niveau éducation sexuelle j’aurais pas pu rêver mieux.

Le terme prenait vraiment tout son sens.

— Et surtout un sens tout nouveau !

— Ou peut-être son sens authentique ? Est-ce qu’au fond l’éducation ce ne serait pas ça ?

— Heu… Si tu dis vrai, l’éducation sexuelle doit vraiment pas se faire avec n’importe qui alors.

— Je suis contre l’éducation sexuelle donnée à des enfants. L’instruction, oui. L’enseignement d’accord. Qu’on apprenne la notion de consentement, pour maintenant et plus tard, et de contraception pour l’avenir. Mais l’éducation, non ! Papa adore vadrouiller dans les bois. Il m’a pas éduquée à la nature avec des photos et des dessins. On est sortis, j’ai plongé les mains dans la terre, touché les plantes, les arbres, appris à différencier les odeurs, les chants d’oiseaux.

— De ce point de vue, il était normal que ton éducation sexuelle soit orchestrée par Patricia. Jusqu’au bout ?

— Dès qu’elle me laissait un peu libre je m’immobilisais. Ses faibles tentatives de me demander mon avis ont bien vite été abandonnées. Je ne prenais même pas la peine de répondre !

Oui, j’étais docile à ce point. Même à genoux avec le pénis

dressé de Joris à quelques centimètres du visage, il fallait m’attacher les cheveux, me dire d’ouvrir les lèvres, de me le mettre dans la bouche, d’aller et venir plus lentement, plus vite, plus profond, de le ressortir, de donner de grands coups de langue…

— Et Patricia comme « forcée » de te diriger. Au fond dans un rapport domination-soumission on ne sait jamais vraiment qui est réellement soumis ou dominé.

— Oui… c’est imbriqué.

— Tu te sentais proie ?

— J’aimais beaucoup l’idée qu’elle pouvait m’imposer des choses contre ma volonté, dont je n’aurais pas envie. Puis bien vite je me suis aperçue que j’aimais ab-so-lu-ment tout, quoi qu’elle décide. Du coup, même avec beaucoup d’imagination il devenait compliqué de l’imaginer elle et lui prédateurs et moi gibier. Depuis quand le lapin court pour se mettre face au canon ?

— Qu’est-ce que tu préférais ?

— Lorsque Joris était allongé et que Patricia me faisait grimper sur lui. Ses deux doigts écartaient mes lèvres du bas, les posaient sur le gland. Ses deux mains se plaçaient fermement sur mes hanches, les faisant descendre doucement, je sentais le sexe entrer en moi…

— Jamais rien de brutal ?

— Tout au plus quelques bonnes petites tapes au derrière. Et parfois des secousses profondes et vigoureuses bien entendu. Qu’est-ce que je les ai aimés tous les deux ! Vraiment, je voyais ça comme des nuits d’amour.

— Patricia savait te faire jouir comme il faut ?

— Oh putain oui ! Mais je prenais tant mon pied à chaque instant, orgasme ou non ça m’importait peu. Patricia finissait par tout savoir de moi, savoir quand et comment me faire accélérer, ralentir, à quelle profondeur. Et sans que ça devienne routinier non plus car elle testait sans cesse de nouvelles choses. Voir ma réaction avec la bite tout au fond dès sa première entrée, combien d’extases à la suite je pouvais avoir, si le gland pouvait s’aventurer jusque dans ma gorge… Et tant d’autres choses. Mon corps devenait terrain d’expérimentation ! J’en étais si fière.

— C’était toi la reine des lieux alors.

— Oui, et un sens la personne des trois qu’on « utilisait » était surtout Joris. Il s’en plaignait pas…

— Sans blague. Pas fou le gars ! Mais est-ce que Patricia était si douée ? Ou bien tu la surcotais ?

— Ça je crois qu’on ne saura jamais vraiment ! Le souvenir peut déformer les choses. Mais… chacun prenait un plaisir fou, rien d’autre ne comptait.

— Jusqu’au bout de la nuit ?

— Pas loin. J’en avais des cernes ! On finissait par s’endormir ensemble, épuisés. Parfois on se réveillait au cours de la nuit et on reprenait. Je partais aux premières lueurs. Grasse matinée, c’était les vacances. Dans la journée je me remettais… Ne songeant plus qu’au soir. Mon emploi du temps entier se basait là-dessus ! J’avais plus rien d’autre en tête ! Ma seule crainte était que ça se voit trop sur mon corps. Qu’il y ait des rougeurs, des irritations…

— Mais qui te voyait nue à part Joris et Patricia ?

— J’avais jamais tourné le verrou de la salle de bain pendant ma douche. Il y avait souvent du passage… Si j’avais fermé du jour au lendemain ça aurait fait tiquer.

— Et ?

— Par bonheur rien. Aucune marque. On me le faisait faire trop en douceur ! Et puis mon corps s’habituait. J’avais même pas de courbatures, c’est fou.

— Patricia jouissait aussi ?

— Oui. Le fait de me donner du plaisir lui en donnait. Il n’était pas rare que nous ayons un orgasme en même temps, alors que j’étais l’unique pénétrée.

— Et pas une fois t’as pris certaines choses en main ?

— Il m’arrivait de mourir d’envie de remuer les hanches pendant la baise. Pour faire venir plus tard cet orgasme qui approchait. Et… ça avait beau me démanger je n’en faisais jamais rien. M’interdire toute initiative m’excitait encore plus. Du coup je savais rien faire… tout en ayant un savoir potentiel énorme.

— Et ça a duré jusqu’à quand votre belle histoire ?

— Ça a fini par se raréfier, puis s’arrêter. Je ne sais même pas pourquoi ! La vie, tout simplement ? Le boulot, les projets, tout ça. Bien sûr j’ai été déçue, mais après tout il fallait être raisonnable, ça ne pouvait pas non plus durer des années. Au contraire, que ce soit court, ou pas si long, renforçait l’intensité du vécu.

— Et donc tu étais pleinement… éduquée ? Prête pour la suite ?

— C’est là tout le paradoxe…

— Je vois. Tu savais à la fois tout faire… et rien faire du tout !

— Voilà. Je savais

de quelle façon mes hanches devaient être dirigées

pour qu’une verge dans mon vagin ou mon anus donne le max de plaisir. Mais ne savais pas comment les diriger moi-même !

— Donc tout était à reprendre à zéro ?

— En un sens oui. En un autre non, je ne partais pas de zéro. Très loin de là ! J’en savais tant sur mon corps, mon esprit, sur le sexe en général. J’ai tout réappris avec un petit copain, puis un autre… En m’inspirant fortement des nuits passées avec Joris et Patricia.

— Oui mais chaque partenaire est différent. Non ?

— Justement ! Ce que j’avais appris, ce n’était pas les conseils sexo d’un magazine. C’était le ressenti, l’adaptation. Agir en fonction de l’instant. Baiser tout de suite ou attendre, se retirer et faire une pause caresses, accélérer ou pas… Et parfois ce truc ultime que Patricia adorait. Me faire monter jusqu’au presqu’orgasme, stopper, me laisser redescendre puis reprendre. Parfois, elle pouvait ainsi me faire quasi jouir quatre, cinq ou six fois de suite.

— Elle voulait te tester ? Voir si tu tiendrais ton rôle de soumise jusque-là.

— J’étais son sujet ! Une toute jeune petite bombe parfaitement docile : Patricia et Joris n’auraient sans doute jamais plus une telle chance ! De toute leur existence ! Ils en profitaient à fond.

— Et toi aussi.

— Echange de bons procédés !

— A la différence que toi,

si tu voulais te mettre sous la coupe d’un nouveau couple, facile.

C’est le gros avantage des jeunes et jolies filles.

— Ça ne m’est jamais venu à l’esprit. Entre nous trois la symbiose sexuelle était si parfaite ! J’aurais été bien sotte d’aller voir ailleurs et de les… « tromper ». Si on peut dire !

— Même une fois la relation terminée ?

— Même. Comment retrouver pareille complicité ! J’avais déjà vécu le summum. Une nouvelle relation à trois aurait forcément été un gros cran en dessous. Et puis… même là j’aurais eu l’impression de les tromper. Comme si notre trio était lié pour l’éternité !

— Et depuis ?

— Patricia est toujours avec Joris. Ils ont deux enfants, nos nuits ne sont plus que souvenirs. Lointains ? Ou proches. En tout cas pour moi, eux je ne sais pas. Car c’est le plus magique : avant et après nos nuits il n’y avait aucun échange à ce propos. Pas un regard, pas une parole, même au petit-dèj’ les matins où maman n’était pas là. Je les revois de temps en temps, et c’est toujours comme si rien n’était jamais arrivé. Oh je les connais, si je leur en parlais ils ne fuiraient pas le sujet. Mais… je crois que c’est encore plus beau ainsi.


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