Faire souffler et haleter mes élèves…

Sept nouveaux épisodes de ma série littéraire Dialogues Interdits. Tout d’abord, un jeune homme qui adore faire crier les jolies filles… mais de quelle façon ?

Mais qui est-ce ?

— Pourquoi tu cherches à faire peur à chaque fille du groupe ? Tu vas finir par te faire détester.

— Mais non ! Elles font mine… en fait elles adorent. Ce sont juste des blagues ! Je m’approche par derrière avec un masque horrible, je surgis d’un coup et j’entends son petit cri. C’est tout ce qu’il me faut ! Ça va c’est les vacances, on se marre…

— Je vois pas l’intérêt.

— Que veux-tu, je suis curieux. J’ai l’oreille fine ! Dès le lendemain du premier jour j’ai proposé un atelier yoga, et je savais que toutes les nanas du groupe seraient partantes.

— Comment tu savais ?

— Une nana dit toujours oui… à un atelier yoga. Voilà au moins un truc pour lequel elle dit toujours oui. A une époque c’était l’atelier couture ou cuisine, aujourd’hui c’est l’atelier yoga.

— Pfff… N’importe quoi.

— N’empêche que ça a fonctionné ! Au cours des différentes postures j’ai fait faire plusieurs exercices respiratoires. Haletants, bruyants… Mais j’étais pas sûr. Ça se ressemblait trop ! Seul le cri, si petit soit-il, est unique.

C’est pour ça que je cherche à toutes les faire crier.

— Et ça te mènera à quoi de savoir ?

— Je saurais alors quelle est la plus facile du groupe ! Celle-ci a baisé alors que chacun, chacune, venait tout juste de faire connaissance des autres. Celle que j’ai entendue faire du sexe le premier soir. Et je saurai alors qui draguer… avec l’espoir de la faire crier différemment.


Question de logique

— C’est marrant, t’es rarement sensible aux looks des filles qu’on rencontre dans nos soirées j’ai l’impression.

— Et je suis le seul du groupe ?

— Je dirais que oui.

— C’est que je recherche exactement le contraire de vous.

— Ah ? Tu recherches pas une nana à sauter,

comme tout le monde ?

— Pas sur les mêmes critères. Vous, vous recherchez une fille qui s’habille bien. Moi une qui se déshabille bien. Bien sûr déjà qui ait envie de le faire devant moi, mais aussi avec classe. Qu’importe si elle doit retirer une robe, une jupe ou un short. Je me fous des fringues de la fille puisque je la veux sans vêtements ! Elle peut être en jean et en t-shirt, en jogging, une fois nue ça n’aura plus d’importance. Je me demande donc juste si elle me plaît et si je lui plais, et de quoi elle aura l’air une fois nue. Et vous… je vous comprends pas ! Vous aussi vous désirez la fille à poil, et en même temps vous focalisez sur… les tissus !!


Porn-addict

— J’ai une technique imparable pour détecter les accros au porno.

— Ça, je demande le secret !

— Le regard !

L’accro est habitué aux gros plans anatomiques.

Jusqu’à en faire une focalisation sur la pénétration, mais juste le détail de la pénétration et rien d’autre tu vois ? Si pendant qu’il me baise il regarde jamais ni mon visage ni même mon corps, s’il est fixé sur sa teub dans ma chatte, là je sais.

— Quoi ? Attends mais c’est nul ton truc ! Ce qu’il faut c’est une technique pour repérer le mauvais coup AVANT, pas pendant ! Pourquoi pas après tant qu’on y est.


Les hommes oui, mais…

— Mon souci : j’aime les garçons, et même je les adore. Mais… seulement par petits bouts !

— Heu… Qu’est-ce à dire ?

— Je suis fan de la bite à Charlie. Folle du torse de Tony. Je craque devant la bouille de Benoit. Je me lasse pas de la conversation d’Amaury !

— Et qui te dit qu’eux veulent de toi en entier ?

Offre ta chatte à Charlie, tes seins à Tony,

roule une pelle à Benoit, discute avec Amaury et si ça se trouve tout le monde sera content !

— Oui mais hier soir j’étais bourrée. J’ai galoché Amaury, parlé avec Benoit, Tony m’a enculée et Charlie a sucé mes seins. Maintenant c’est la merde ! Chacun me veut de la tête aux pieds !

— Ce qui change rien : quoi qu’il arrive ils veulent TOUS la même chose. Tu crois que celui qui discute des heures avec toi n’a pas envie de te baiser et se faire pomper ?


Ecarter les cuisses

— Qu’est-ce que c’est chiant le métro, avec tous ces hommes qui s’asseyent en écartant les cuisses.

— On dit que c’est faussement macho. Qu’en fait c’est pour faire respirer l’attirail.

— On s’en fout de leur attirail. Qu’ils fassent respirer ça à poil chez eux toute fenêtre ouverte, trente minutes par jour ! Une bite et des couilles ça s’entretient comme une plante, avec discipline. Moi je dis qu’ils le font en pensant que ça fait viril ! Pourtant, ils devraient voir à quel point nos genoux sont proches de l’appareil.

Un vrai macho protège ses parties,

il les met pas sur un plateau, offert à tout prédateur… ou prédatrice ! Et puis écarter si facilement c’est bon pour les petites salopes comme nous. Alors tu parles si c’est viril. En plus, on parle de faire respirer les parties. Et NOS parties à nous alors ? Moi j’aime écarter pour faire respirer ma vulve, ça me fait du bien, et la société m’en donne même pas le droit, alors qu’à eux si.


Question de détails

— Jade est célibataire depuis la semaine dernière ! Je vais pouvoir tenter ma chance !

— Si c’est juste pour la sauter, t’as pas encore compris qu’on pouvait tenter avec n’importe quelle femme, même les casées ? Je dirais presque… surtout les casées.

— On a pas les mêmes principes.

— Qu’est-ce qui t’attire autant chez elle ?

— Plein de petits détails… Tiens, le mois dernier, je savais qu’elle avait rendez-vous avec son copain dans l’après-midi, eh ben elle est venue hyper sexy au bureau. Quand elle était assise je pouvais même voir la ficelle de son string dépasser.

— Bof…

— Parce que t’aimes pas les strings.

— Non ! Parce que ça signifie qu’elle va voir son copain direct après le boulot, sans passer se doucher et se changer. Effectivement on a pas les mêmes principes !


Confusion

— Qu’est-ce que c’est bon. Oooh t’es trop fort. Mets-moi les jambes sur tes épaules.

— Comme ça ? T’as envie que j’y aille bien à fond ?

— Oui vas-y parce que là je suis à deux doigts de jouir. Et même d’avoir un orgasme de dingue.

— D’accord. Accroche-toi jolie fille.

— Comme ça, oui… OUI ! Surtout t’arrête pas, continue.

— Han, han, han, han…

— Oui encore.

Je sens que ça vient ! Oui plus fort,

t’arrête pas continue !

— HAN, HAN, HAN, HAN !

— HAAA, HAAA ! Encore, encore, plus vite, t’arrête pas, encore ! Je t’aime, je t’aime…

— HAN ! HAN ! HAN !

— Oui Ayoub, oui ! Va tout au fond, plus fooort, je t’aiiime !

— …

— Heu… Ayoub, t’es con ou quoi !? Pourquoi tu t’es arrêté d’un coup, juste au moment où j’allais… ?

— Sans doute parce que je m’appelle Achille.


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