Résumé de la première et deuxième partie : une mère emmène ses deux filles et sa nièce en vacances… dans un camping naturiste. La maman s’est éclipsée, les trois filles sont laissées à elles-mêmes, dans cette piscine où personne n’a de maillot. Elles se sont faites des amis, mais… au sortir de la piscine, elles s’aperçoivent que la mère leur a joué un tour : elle a gardé tous leurs vêtements ! Les copains-copines, eux, ont remis les leurs. Suite du dialogue nous contant ce souvenir…
Faisant partie de « Dialogues Interdits », collection de petites histoires complètes uniquement constituées de dialogues…
— Vous avez pas été prises de panique ? En pleurs ?
— Nous étions toutes les trois bien trop orgueilleuses pour ça. C’est de famille ! Maman l’avait sûrement pris en compte dans sa petite manigance. Donc, on a fait comme si de rien n’était. Question d’honneur. Pour garder la face !
— Si je saisis bien, vous étiez dans la situation parfaitement opposée à celle imaginée. Vous pensiez être vous trois vêtues parmi des enfants et ados nus. Et c’était l’exact contraire.
— Tu te trompes pas. On savait bien qu’on serait rapidement dans un groupe de copains copines et… oui, c’est bien ainsi qu’on l’imaginait.
— Comment vous pouviez être si sûres d’être si vite intégrées dans un groupe ?
— Question de physique ! Quand on a des formes comme celles de Pauline et Mireille c’est obligatoire : dès qu’on passe quelque part on se fait des amis, dès qu’il y a un groupe de potes de nos tranches d’âge on y est intégrées. Qu’on le veuille ou non ! Parfois, même quand on s’arrête une heure sur une aire d’autoroute ! Je te jure, la puissance aimantée d’un petit cul d’ado est hallucinant.
— Est-ce que toi t’étais vraiment gênée par cette situation ?
— En fait… pas tellement.
Après toutes ces observations j’étais plutôt décomplexée… donc assez fière de mon corps du coup !
Puis je voulais continuer à donner le « la ». Tu vois le genre ? Eux : habillés. Elles : faussement naturelles, en fait hyper tendues… et parvenant tout juste à le cacher. Moi : nue et détendue !
— A quel point ?
— Je me suis comme pavanée moi aussi mais… en mode gamine. Pas du tout gracieuse ou glamour, plutôt à gambader, sautiller, marcher tout devant. Incliner mon buste à quatre-vingt-dix degrés pour ramasser une pomme de pain, grimper sur une petite haie de bois… et même à faire une ou deux roues.
— Une libération ou… une forme d’exhibitionnisme ?
— Clairement une forme d’exhib, mais un exhibitionnisme innocent. Je sais, oxymore ! Puis je provoquais gentiment ma sœur et ma cousine. Et puis… avoir du pouvoir ! Ça me grisait. Et ça marchait, on commençait à m’imiter. Plusieurs copains-copines de mon âge me suivant, faisant la roue aussi, grimpant comme moi sur la haie… A chaque fois ça me faisait des postures, disons, anatomiques… Deux ou trois du groupe avaient retiré le haut.
— Ton comportement étonnait ?
— Oui, ça se sentait dans les regards. Ils comprenaient pas comment une novice, faisant du naturisme pour la toute première fois, pouvait être comme ça.
— Tu découvrais ton corps ?
— Complètement. Et je ressentais une forme de… forte excitation. Pour la première fois de ma vie.
— Jusqu’à ce jour t’étais limite asexuée alors ?
— Pas à ce point ! Pas loin non plus. Là sans rire, pour moi ça devenait sexuel.
— Tu m’étonnes, un peu que ça l’était ! Un peu… et pas qu’un peu !
— Surtout, dès qu’on a été à l’extérieur, tout changea. Avant on matait pas trop les deux grandes… ou du coin de l’œil. La séduction se jouait à l’échange de regards, donc yeux dans les yeux. Et moi on me matait absolument pas ! Et là… si ! Même moi ! Soudain on scrutait nos petits culs ronds, fermes et cambrés… d’autant que je forçais mon creux du dos… et puis nos hanches, nos poitrines… nos vulves !!
— Pauvre Mireille, pauvre Pauline…
— Salope de maman !
— Toi par contre, heureuse. Tu devais pas tant lui en vouloir. Les grandes devaient être furieuses.
— Pas au point de pouvoir le montrer. Même à elle ! Là encore : orgueil. Nous étions toutes les trois super orgueilleuses, maman le savait et en jouait !
— A part ça vous êtes allés où ? Vous avez fait quoi ?
— Ils étaient tous ravis de nous faire découvrir le centre. Grande balade, puis plage, jeu d’approche entre les dunes. Au fur et à mesure d’autres nous rejoignaient, jusqu’à… une bonne quinzaine peut-être ? Groupe assez équilibré, une moitié vers ma tranche d’âge, une moitié vers la leur… mais majorité de garçons.
— TOUS vêtus ?
— Seul UN copain du groupe, et un seul, de mon âge, ne portait qu’un t-shirt avec rien en dessous, et encore c’est tout juste si on voyait un bout de la verge. Par contre, pour la petite baignade dans la mer puis se faire sécher et bronzer un peu au soleil, là tout le monde direct sans rien, et très naturellement. Le reste du temps, le même schéma revenait et on en finissait plus de nous mater. J’en revenais pas. Mirelle d’accord, Pauline d’accord.
Mais moi, comment pouvais-je attirer autant ?! Alors qu’ils voyaient depuis des années une ribambelle de culs du soir au matin ?!
Incompréhensible, fallait pas chercher à comprendre. Juste profiter.
— Et ensuite ?
— L’heure du rendez-vous est arrivée, maman était là avec nos vêtements séchés. On s’est revêtues, on a dîné, on a super bien mangé. Elle nous devait au moins un vrai bon resto ! On a fait l’air de rien, elle idem.
— Et le lendemain ?
— De retour dans le groupe, et bien sûr cette fois, vêtues. Là encore, tout le monde a fait comme si de rien n’était… On sentait quand même les copains déçus. Voire certaines filles ? Nous serions bien moins les stars du jour. Tant pis ! Notre cote avait déjà eu le temps d’atteindre des sommets. Notre réputation était faite.
— De petites coquines ?
— De filles étonnantes, attractives. Qui valent le détour ! Le piège de maman avait du bon : cet aura nous a plus quittées jusqu’à la fin du séjour. Même qu’on a eu quelques regards noirs de copines. Et moi j’en ai joué, mais joué ! Genre… nous quatre au resto du camping, tard, quand tout le monde est rhabillé. Après l’entrée, Mirelle, Pauline et maman s’éclipsent pour jeter un œil au concert donné sur la place. Lorsqu’elles reviennent je les attends, l’air de rien, toujours attablée…
— Mais nue !
— Et une minute plus tard je passe devant tout le monde pour aller aux toilettes. Puis je vais aussi jeter un œil au concert. Et puis avec des copains de mon âge au mobil home de l’un d’entre eux : pendant un jeu de plateau je retire mes sandales, cinq minutes après je déboutonne ma chemise, et ainsi de suite jusqu’à tout retirer. Je choisissais les fringues en conséquence : de quoi dézipper, dénouer, défaire…
— Avec toujours le même effet ? Officiellement chacun est indifférent, officieusement les copains deviennent dingues ?
— Voilà. Un vrai-faux petit jeu de dupes, qui ne trompe personne. Dans leur tête c’était aussi bouillant qu’entre mes cuisses. Jusqu’à leur voir de la sueur au front ! Ensuite, j’ai simplifié les habits en misant tout sur le paréo. Un opaque, couvrant. Je savais le nouer pour que tout soit caché, des mollets au cou !
— Si ce n’est qu’un paréo est très moulant.
— Je le serrais pour qu’il le soit plus encore ! Mon petit tour de magie : savoir le retirer en un seul geste, rapide. Un coup à prendre ! Une gentille quinqua sans enfant m’a appris comment faire. Je suis allée lui demander, à force d’admirer ses talents. On s’est entraînées… Puis je me suis entraînée seule. Je te jure, des heures entières !
— Devant tout le monde ?
— Loin des copains-copines. Lorsqu’on prépare un spectacle on le fait en coulisse. Pas mal de mamans m’ont regardée avec sourire… et tendresse je dirais.
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