Chloé, désormais grande, a ses exigences sexuelles…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
Moi je ne veux rien, rien sur moi. Pas même de bijoux ou de barrette dans les cheveux. Ni de maquillage, de chouchou, de boucle d’oreille, de vernis. L’homme, lui, adore que le nu s’alterne avec le vêtu, comme par exemple la belle s’entourant d’un paréo pour aller faire le café au lendemain d’une nuit de fougue.
Pouvant rester dans la tenue de baise même pour faire la cuisine ou déjeuner (toutefois, plutôt après l’amour qu’avant), je décontenance fréquemment. Je ne veux rien sur moi non, même pas de sueur ou de poussière, c’est pourquoi je prends presque toujours ma douche avant de passer à l’horizontal.
Lorsque de retour de soirée au bras d’un homme je file à la salle de bain au lieu de rouler tout de suite avec lui sur le tapis, forcément, ça surprend. Surtout que parfois, je demande qu’il y passe aussi. Rarement cependant, ça briserait le charme. Les plus dominateurs se laissent mater, ça leur fait du bien : avec moi c’est ainsi, pour me dominer à sa guise il faut généralement se soumettre au préalable.
Et si vraiment on meurt d’envie l’un de l’autre, qu’il aille au moins se savonner l’indispensable organe au lavabo, bien que la demande persuade le monsieur d’une mise en bouche imminente, alors que ce n’est pas toujours le cas. Le mieux est d’être à mon appartement : mon savon spécial PH neutre nettoie sans dénaturer l’odeur de fauve du pénis, ce qui me donne déjà davantage envie : un sexe à la vanille, même bio, est un tue l’amour.
S’il le faut je le savonne moi-même, ô gentleman tend-moi ton membre fatigué, mes doigts de fée vont t’en sculpter un tout neuf. C’est pour cela qu’il est bien plus pratique de batifoler avant la soirée qu’après, comme Estelle tenta de me l’expliquer un jour. Ce n’est pas faux et il m’arrive d’organiser les évènements ainsi, même si certains garçons ne sont plus des masses intéressés par la soirée après coup.
Ma foi, on ne tombe pas toujours sur des gentlemans. Ceci dit, j’ai fini par apprécier le fait de s’attraper comme des bêtes avec les vêtements collés par la transpiration. Que veux-tu, même parmi les libertines je saurai plus tard me distinguer.
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