Un libertin ne couche pas avec n’importe qui

Deux nouveaux épisodes sensuels de Dialogues Interdits. Un court, un plus long. Débutons par le court, où l’on découvre un libertin plus raisonnable que de coutume…

Jamais trop prudent

— Et donc t’as laissé tomber car elle était trop jeune ?

— Je suis même pas allé plus loin dans l’échange.

— Alors que tu sentais qu’y avait moyen !

— Elle était sous le charme… Déjà brûlante d’avoir mes couilles sur sa langue, oui ça se sentait d’ici.

— Elle était bien majeure non ?

— Majeure, oui. Mais ayant l’âge d’être ma fille, aussi.

— Et tu juges ça immoral.

— C’est pas ça. Dans cette région, il est tout à fait possible que certaines filles ayant l’âge d’être ma fille… soient vraiment mes filles.

— Faudrait que tu retraces. Que tu vois en fonction de l’âge qu’elle a, de ce qui t’est arrivé il y a tant d’années…

— Mon parcours a été trop compliqué. Puis une jolie nana peut mentir sur son âge, si elle est ma fille elle a ça dans le sang.

L’obsédé sensible

— Dis, et si on en revenait à des jeux plus sages ?

— Vraiment ? Pourtant c’est toi qui les as lancées toutes ces parties.

— Moi seulement ?

— Non, tes deux copines aussi.

— Eeeeh ! Et toi alors jeune homme ! T’as été l’initiateur de certains jeux et t’en as même pas conscience !

— Possible. Après, j’ai conscience que c’est aussi parce que je suis seul garçon de la maison.

— Situation étonnante hein ? Ma mère, les mères de mes deux copines, ma tante, ma grande cousine… C’est vrai, le hasard fait que t’es le seul et unique mâle. Hasard, destin ? Ta maman en cure de désintox, la mienne qui se propose de te faire séjourner ici pour que tu te changes un peu les idées…

— Au pays des aveugles les borgnes sont…

— Harold ! Enfin ! On t’aime vraiment bien toutes les trois, je te jure. Enfin quoi on n’est pas des

chiennes en chaleur se jetant sur n’importe quel minet !

Bien que parfois on en donne peut-être un peu l’impression, je dis pas. Face à un mec qui nous plaît pas on aurait jamais rien fait. Garanti ! A la rigueur on se serait rabattues les unes sur les autres.

— Alors nos frottements et défis sexuels vous plaisent ?

— Oh putain ouais.

— Alors pourquoi tu veux que ça s’arrête ?

— Parce que ça va… de plus en plus loin.

— Et ?

— Tu joues le jeu, on joue le jeu. Du défi, de la surenchère… Sauf que de jour en jour je te connais mieux. Et tu m’as l’air hypersensible.

— Et vous pas ?

— Sensibles ? Heu… à notre façon. Surtout on est en mode « expériences ». Plus ou moins prêtes à tout et n’importe quoi tant que ça nous fait vivre un moment fort. Tout pour vivre autre chose que la campagne et les petits oiseaux qui chantent ! Toi t’es dans la poésie ou le romantisme, et nous…

— Vous ne prenez pas ça au sérieux.

— N’y vois rien de personnel. On est comme ça, c’est tout. Et toi tu donnes l’impression de pas être tout à fait dans le même état d’esprit. Tu t’attaches trop ! On risque de te faire de la peine. Ce soir, c’est peut-être le bon soir pour faire un vrai truc de cul avec nous… pas du tout pour débuter une belle histoire.

— Un vrai de vrai ?

— Un vrai de vrai.

— Tu disais qu’il fallait qu’on arrête.

— Après l’apothéose.

— Laquelle ?

— On te suce, tu nous baises… un vrai, quoi !

Pour peu que t’acceptes de voir ça comme un jeu. Juste un jeu entre amis !

— Quelque chose me dit que vous en êtes pas à votre coup d’essai.

— Bah en fait, dans cette chambre d’hôte que tient ma mère, le coup du jeune garçon en rut qui louche sur nous… enfin, qui louche sur nos culs, ça arrive. Rien d’affolant non plus, tu dois être notre… cinquième ?

— Quand même !

— Je dis pas qu’on a fait l’amour avec les quatre autres !

— Raconte-moi le dernier.

— Assez spécial ! Sur ce séjour, comme progéniture y avait que Clarisse, moi et lui. Sandrine était chez son père. Le garçon nous a matées pendant trois jours, a tout tenté… et nous on a fait nos allumeuses, en laissant croire qu’il se passerait quelque chose. Ça nous faisait rire, mais rire ! Et puis juste avant son départ, on s’est mises à culpabiliser. Alors on lui a dit qu’il pouvait… faire ce qu’il souhaitait. Il partait dans moins d’une heure, fallait pas qu’il reste planté ainsi, c’était maintenant ou jamais. Il nous a emmenées

dans la buanderie, nous a fait retirer nos vêtements,

a sorti son appareil et l’a frotté un peu partout contre nos corps. C’était… pas très dur.

— Forcément vous aviez rien à faire.

— Non je veux dire, son machin était pas très dur. Pas bien flatteur ! Il a quand même fini par bander, en s’astiquant contre nous, sur un temps interminable. En bout de course, il a éjaculé en nous visant toutes les deux et en nous atteignant à peine. Merde, en plus j’allais devoir nettoyer la moquette ! Et puis il a remballé et a quitté la pièce sans un regard pour nous, en nous laissant à poil comme des idiotes, entre le linge et la machine à laver.

— Ça aurait dû vous refroidir pour un moment.

— Pour te dire la vérité, on s’était jurées de plus rien faire avec personne jusqu’à nos dix-huit ans. Minimum. Et puis tu es arrivé.

— Vous m’aimez vraiment bien alors ?

— C’est ce que je me tue à te dire ! C’est pour ça que je voudrais pas qu’on te blesse.

— Tu me crois capable de voir du romantisme dans un plan à quatre ?

— Oui : tu es un poète ! Je les ai lus, les écrits de ton carnet. M’en veux pas, j’ai pas pu m’en empêcher. J’ai trouvé ça magnifique !

— Je l’avais laissé en évidence dans l’espoir que tu le lises. En te disant de pas le lire, me disant que du coup tu le lirais !

— Donc voilà ce qui risque d’arriver ce tout dernier soir. Qu’est-ce que t’en penses ?

— Heu…

— Qu’on est de belles petites putains ?

— Pas du tout.

— Quoi alors.

— J’en pense que ça me fait envie, et peur à la fois.

— Logique : UN face à trois ! T’es

pas certain d’avoir assez de sperme pour tout le monde.

On pourrait te dévorer tout cru !

— J’ai très envie de tomber entre vos griffes… et d’inverser. Que ce soit moi qui vous dévore. Que vous tombiez dans mon filet.

— En vrai, nous ne sommes pas difficiles. Tu pourrais faire l’amour à chacune d’entre nous tout doucement, et n’éjaculer qu’une seule fois, avec la dernière, la plus chanceuse… moi peut-être ? A l’endroit que tu voudras. Je sais pas ce que je préfère regarder : les giclées, ou bien l’air halluciné du garçon. J’adore !

— Peut-être que je saurais faire davantage ! Je pourrais bien vous surprendre.

— Pourquoi pas ?

— J’aimerais bien qu’on commence avec vous à genoux.

— Sans blague !

— En jouissant, avec vos têtes jointes, j’en aurais sans doute un peu pour chacune.

— Mais quand même s’il te plaît, essaye de nous faire un peu l’amour ensuite. Gentiment, sans prétention ! Au moins pour nous remercier de t’avoir léché les couilles et sucé le gland dans une bataille de bouches. Par contre… TROIS bouches pour UNE bite, ça fait trop. Je veux dire,

si les têtes s’entrechoquent et parviennent à rien happer,

la scène risque d’être un peu ridicule.

— J’en ai une trop petite ?

— Une normale pour ton âge ! Et qui me plaît bien. Juste, faudra que tu passes de l’une à l’autre. Ou bien à la rigueur moi la queue, Clarisse la couille droite et Sandrine la gauche. En tenant compte de la taille des têtes, la longueur d’une langue… Si je suce le gland ça devrait aller.

— Du coup les giclées seront pour toi. Petite maline…

— Oh je trouverai bien un moyen de partager avec les copines…

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