Soumise à deux prédateurs…

Anastasia est sous leur emprise. Ils savent tout sur elle, ils menacent de le révéler. Le seul chemin restant est la soumission…

Je saisis alors qu’il n’y avait plus d’échappatoire. Pourtant, je le savais, la porte n’était pas fermée à clé. Eux-mêmes ne chercheraient pas à la bloquer, ni même à nous barrer la route si nous tentions de la franchir. Pas plus qu’ils ne nous attacheraient, nous violenteraient ou nous forceraient à rester sous la menace d’une arme ou par la force physique. Bien sûr, tous deux avaient la musculature nécessaire pour nous retenir malgré nous. Mais ils ne l’utiliseraient pas, là n’était pas leur façon de procéder. Leur façon était bien plus démoniaque… et efficace. Cette apparente non-violence dans les gestes, voire cette douceur de façade, révélait en eux des monstres insoupçonnés.

Ils n’étaient pas de ces prédateurs fauves qui se jetteraient au détour d’une rue pour vous sonner afin de vous rendre passive. Ils n’étaient pas de ces bêtes féroces prêtes à utiliser leurs poings et leurs pieds afin de parvenir à leurs fins pour ensuite s’enfuir dans la nuit. Ces deux-là étaient bien plus pervers. Ils aimaient voir leur victime rouler des yeux d’animal traqué, chercher une solution puis accepter la situation. Ils aimaient asseoir leur pouvoir par ce biais. Je l’avais vu rien qu’à leur manière de me dévisager.

Mes yeux s’égarèrent vers la fenêtre, dont l’ornement me faisait davantage songer aux barreaux d’une cellule qu’à des décorations. Non vraiment, plus d’échappatoire. Au moins avais-je deviné d’instinct qu’avec ce type de personnes, certaines négociations étaient envisageables.

Certes, avec eux il y avait aussi du non négociable.

Leurs regards me déshabillaient déjà, et leurs yeux s’attardaient longuement là où les hommes généralement ne jettent que de discrètes œillades.

Ils me voulaient et ils m’auraient, quelle que soit ma volonté je devais m’y résoudre. Mais surtout, je devais à présent négocier ce qui pouvait être encore négociable, à savoir ma petite sœur Vera.

Je la pris par la main et la fit asseoir dans un coin de la pièce, le plus éloigné d’eux… et là où il y avait le moins de vue possible sur le canapé clic-clac. Vera plia les genoux, y posa sa tête, et se cacha le visage avec les bras, recroquevillée. Elle avait également saisi ce qu’il m’attendait.

C’était surtout mon corps qu’ils avaient regardé. Et je comptais bien m’appuyer là-dessus.

– Rassure-toi. Reste ici et laisse-moi faire, lui dis-je à voix basse.


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