Une jeune étudiante dans le feu de l’action… à la fois bonne baiseuse et prestidigitatrice
Extrait de « Quick Change », une histoire de sexualité et de prestidigitation…
Léa était donc allée voir Gwénaël, sans plan bien établi. Le déroulement avait été des plus classiques. Quelques mots vite échangés, un verre rapidement bu, puis direction la chambre pour quelques enlacements et patins. Le regard de Gwénaël n’avait pas tardé à dériver ailleurs que sur ses yeux ou sa nuque, confirmant à la jeune fille ce qu’elle savait déjà, à savoir qu’
il avait bien davantage envie de la tringler en lui agrippant la tignasse que lui composer des alexandrins.
Lui, hésitant, avait surtout besoin de comprendre que la belle n’avait rien contre et qu’il pouvait y aller. Elle s’était donc montrée plus entreprenante, et les choses s’étaient enchaînées. Baisers de plus en plus coquins, mains de plus en plus baladeuses, et malgré cela elle avait eu besoin de lui préciser qu’au lieu de passer sans arrêt la main sous sa robe, il serait plus pratique de la lui ôter. Au moins n’eut-elle pas à le redire pour la culotte et le soutien-gorge. Ouf ! Le bleu était enfin quelque peu déniaisé.
De baisers en caresses, il s’étaient allongés sur le lit sans prendre la peine de s’enfouir sous la couette. Étant donné qu’ils disposaient de peu de temps et que le désir était grand, Léa avait accepté de se passer de sa gâterie : ainsi au moins, chacun aurait sa part. Si seulement ils n’avaient pas perdu un quart d’heure à bavasser en sirotant une bière, puis dix autres longues minutes à se bisouter !
La prochaine fois elle attaquerait direct, et tant pis si ça fait un peu salope.
En attendant, la suite était tout de même arrivée… Lui sur elle, le lit qui grince, les cuisses pas trop ouvertes pour ne pas qu’il y aille trop fort ou trop vite… Le corps de Gwénaël était doux et sentait bon. Une petite baise toute simple, à la bonne franquette, comme elle les aimait…
Les parents étaient rentrés peu avant l’éjaculation. Mieux valait peu avant que pendant ou peu après. Le tourtereau un peu benêt avait juste mal regardé leurs agendas de la semaine. Léa se dégagea et se leva. Elle avait gardé son chouchou au poignet, qu’elle saisit pour se rabattre les cheveux en arrière : ainsi, on ne verrait pas qu’elle avait été décoiffée. Puis,
en quelques mouvements elle renfila la robe, et planqua les sous-vêtements d’un coup de pied sous le sommier.
Elle saisit un cahier au hasard traînant sur le bureau, puis sortit directement à la rencontre des parents. Ils furent surpris de trouver là cette inconnue, sans avoir l’air fâchés pour autant. Léa se présenta, expliqua qu’elle était venue pour réviser avec leur fils, puis précisa que lorsqu’ils les avaient entendus entrer, ils butaient justement sur un point de sciences. Son camarade lui avait dit que ses parents sauraient peut-être.
Outre les saluer, elle était donc sortie de la chambre pour leur poser une question. À la seconde même, toute méfiance parentale fut évacuée, et la mère comme le père se fendirent d’un large sourire. Ce fut d’ailleurs drôle à voir : traits figés, sourcils légèrement froncés, fronts ridés… et la seconde d’après les voilà avec dix ans de moins.
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