Cet été entre copains-copines, les jeux où on se frotte sont légions…
Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…
De nouveau je nous voyais tels des inventeurs, sans savoir à quel point ces jeux-prétextes étaient banals, et propres à l’enfance. Je plains celui qui n’a pas eu le bonheur de les vivre. Cet été fut en fait parsemé d’évènements classiques et agrémenté de moments inoubliables. Car tout de même, bien peu d’enfants ont connu tout ce que j’allais connaître.
Chez notre tranche d’âge ainsi que dans le groupe ados, la banalisation de la nudité forçait les filles à la modestie et renforçait leur créativité.
Modestie, car de nombreuses filles s’imaginent qu’elles deviennent le centre de la terre dès qu’elles sont dévêtues, en partie ou en totalité.
Il n’y a qu’à voir les bikinis à la plage et les poses de star. Elles ne supportent pas que leur peau découverte ne soit pas prise en considération. C’est pour cela qu’un tel lieu est si déroutant pour les nouvelles entre dix et trente ans. Les garçons ne s’aplatissent pas devant leurs formes, même s’ils sont bien sûr capables de les admirer. Il ne suffit plus qu’elles claquent dans leurs doigts pour avoir la gent masculine à leurs pieds, d’autant qu’elles ont une sacrée concurrence.
C’est ce qui entraîne la créativité.
Le corps étant moins facteur de séduction, la belle est forcée de développer son humour…
…ses talents, sa conversation, son sens de la répartie. Bref, tout ce qu’on devrait développer quotidiennement et dès notre plus jeune âge si nous n’étions pas si sottes.
Je le dis, si de nos jours tant de filles sont si superficielles c’est que les garçons sont trop facilement séduits. Ils pètent les plombs dès qu’apparaît l’ombre d’une jambe fine ou d’un cul moulé. Pour l’avoir, ils sont prêts à tout.
Éclater de rire dès qu’on fait un trait d’esprit pas drôle, trouver super intéressant des propos pas intéressants, bref, ils nous tirent sans cesse vers le bas malgré eux. Pour peu que cela leur donne effectivement accès à nos corps, ils croient nous posséder, être les maîtres du monde.
Le lendemain matin ils s’aperçoivent qu’ils ne sont en fait pas grand-chose, et que tout ceci n’était qu’une location éphémère qu’ils n’ont d’ailleurs pas forcément si bien honorée que cela. Alors ils partent à la recherche d’un nouveau popotin, et tout s’enchaîne comme une prise de drogue, sans cesse tiraillés entre plaisir artifice et frustration. Pas pour tous… Mais pour un certain nombre.
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