Souvenir de jeune fille… Sa découverte du plaisir sexuel en compagnie d’un couple, elle pourtant d’habitude si sage. Mais comme on dit, l’occasion fait le larron… ou la cochonne.

— Oui, ça a duré des mois ! Je n’étais plus qu’une chose, qu’un corps. Enfin pas exactement… c’est un peu plus compliqué en fait.

— Volontairement soumise et dominée ?

— Oui, mais rien à voir avec ces délires d’appeler quelqu’un maître, être attachée, cravachée ou que sais-je.

La vraie domination, sans artifice, qui s’impose d’elle-même,

je l’ai vécue.

Le cuir et les liens, c’est pour ceux qu’arrivent pas à atteindre ce que moi j’ai atteint.

— Enfin, ce que VOUS avez atteint ensemble !

— Oui c’est sûr, sans eux rien n’aurait été possible. Joris et Patricia.

— Ils venaient souvent chez vous ?

— Régulièrement. Maman a toujours été très ouverte avec la famille, leur faisant profiter de la grande maison, avec jardin, forêt à côté et tout. Parfois je voyais débarquer des oncles ou cousins lointains dont je connaissais même pas les prénoms ! La première fois que ce couple est venu, c’était le cas. Patricia cousine éloignée, Joris son copain. J’avais tout de même un vague souvenir de Patricia… une fille plus âgée avec qui je jouais quand j’étais toute petite.

— Et donc t’étais la seule à les entendre baiser ?

— Maman a l’oreille lourde… Après, ils restaient assez discrets. Par volonté ou non j’en sais rien, je crois que leur style naturel n’était pas de jouir trop bruyamment. Tant mieux : c’était mille fois plus érotique ainsi.

— T’as été fascinée dès le début si je comprends bien.

— Oui. Comme sous leur coupe ! Malgré eux,

dès le premier soir je leur appartenais déjà.

— Pucelle ?

— Non, j’avais déjà eu deux trois copains. Mais… sans l’être, je l’étais un peu tout de même. Pour moi on a tort de croire qu’une fois que c’est fait c’est fait.

— De la même façon qu’on est vraiment pédé qu’à la cinquantième fois qu’on se fait enculer ?

— Possible. Heu… j’en sais rien !

— Bref, donc premier soir, je les entends. Je monte…

— A pas de loup ou à pas d’éléphant ?

— Pieds nus et tout en douceur, en prenant bien garde de ne pas marcher aux endroits qui craquent ! Comme pour ne pas gâcher ce moment touché par la grâce… Ceci dit, tu m’as bien cernée : je tenais pas tant que ça à ne pas me faire remarquer du tout.

— Oh ma petite cochonne…

— Curieuse en tout cas.

Ils étaient tant dans leur monde

j’ai pu me faufiler dans la chambre sans me faire voir.

La porte était restée ouverte.

— Et que faisaient-ils ?

— Rien de spécial mais ils le faisaient si bien. Les deux corps étaient magnifiques, et magnifiés par cette lampe de chevet à lumière bleue. Je me suis rapprochée jusqu’à être vue. Pas tout de site, peut-être le troisième ou quatrième soir. Après tout j’étais chez moi. Puis j’avais un excellent pressentiment.

— Leur réaction ?

— Sursaut. Puis, surprise. Echange de regards, un peu figés. Mais pas du tout malveillants ou effrayés. J’étais en petite chemise de nuit toute fine, douchée une demi-heure avant, parfumée, peignée… oui, j’avais un peu préparé mon approche. On a échangé à voix basse. Non te retire pas, faites comme si j’étais pas là… ça va être difficile de faire comme si t’étais pas là tu sais… pourquoi tu es ici ?… j’adore vous regarder, je vous trouve incroyables… et cétéra. Une complicité était en train de naître ! Et mon idée était simple. J’ai fini par la murmurer…

« Dis Patricia,

tu veux bien me faire faire un câlin à Joris ? ».

Sur le coup, le plus inquiet était Joris. Je crois qu’il se posait des questions sur mon âge… Et moi de le rassurer. Tout d’abord en laissant glisser la nuisette à mes pieds, pour qu’il voit que je n’étais pas du tout formée comme une enfant. Et puis, pour lui donner envie. Enfin, Patricia lui confirma que c’était bon. Majorité sexuelle acquise, majorité tout court approchant.

— Malgré tes formes tu faisais encore un peu petite. Non ?

— Plus ou moins. J’avais encore une bouille toute ronde, assez enfantine. Et en même temps un corps à tomber par terre, sans me vanter au moins aussi beau et fin que celui de Patricia. C’est de souplesse et d’expérience que je manquais ! Mon physique troublait les plus jeunes de la famille, habitués à jouer avec moi. Avec l’inévitable cousin de treize ans venant faire un… « innocent » petit câlin, prétexte pour coller sa tête contre mes seins.

— Sauf que c’était avec des… « grands » que t’avais envie de faire des choses.

— Evidemment. Même si j’avoue j’étais encore un peu entre les deux, j’étais désormais bien plus une grande qu’une petite. D’ailleurs, même niveau légalité c’était viable avec les grands et… pas plus que ça avec des plus jeunes.

— Ce qui tombait bien.

— Joris et Patricia se sont regardés, se sont chuchotés quelques mots, puis m’ont fait signe d’approcher.

Je me suis blottie entre eux deux,

dans une odeur de mouille, de sperme et de sueur…

que j’ai adorée. Déjà je sentais quelques résidus de ces liquides sur mon corps ! Il était déjà trop tard, j’étais souillée. Comme l’aurait dit un curé.

— L’éternel problème du dogme ! Celui qui regarde avec convoitise, c’est comme s’il avait commis la faute… En ce cas autant commettre carrément la faute plutôt que s’arrêter à la convoitise, puisque visiblement ça n’alourdira pas le dossier. Et donc… raconte !

— Au début rien de plus. Ils semblaient chercher où je voulais en venir. Ce que je souhaitais faire, ne pas faire. Et par des gestes et quelques mots, je leur ai fait comprendre que c’était pas à moi d’en décider : tout ce que je voulais, c’était être sous le contrôle de Patricia. Pourquoi ? J’en sais rien du tout. Peut-être que la beauté de ses gestes m’avait trop impressionnée pour qu’il en soit autrement. C’était mon unique exigence en fait, être sa soumise : ils auraient refusé, je serais gentiment repartie.

— Il aurait vraiment fallu être con pour refuser.

— Cette nuit-là et les suivantes se sont déroulés des jeux incroyables. Oh, là encore aucune surprise ! J’ai été caressée de partout, je les ai caressés, j’ai appris à gober des testicules, lécher et sucer un pénis, on m’a fait avaler le sperme, j’ai reçu des giclées sur les seins, le visage, le ventre, parfois en me le faisant étaler… J’ai été bien sûr copieusement baisée, sucée, sodomisée…

— Et rien de ton propre chef ?

— Absolument rien. Patricia m’a fait faire à peu près tout ce qu’il est possible de faire à trois. Avec un libre choix qu’aurais-je fait d’autre ? La sexualité humaine n’est pas si variée. Quoi qu’avec eux j’en avais l’illusion.

— Sa façon de te diriger était si habile ?

— C’est le souvenir que j’en ai ! Une déesse, infiniment supérieure à moi. Chaque geste était beau, même une bite se masturbant entre mes fesses pour

m’éjaculer dans le dos devenait romantique

et gracieux. Juré !

— Donc c’est devenu ainsi pour chaque séjour.

— …Séjours qui se sont multipliés comme par enchantement. Pour mon plus grand bonheur, le leur aussi je pense.

— En toute discrétion ?

— Aucun de nous trois n’a jamais été très bruyant. On était plus dans le souffle, les chuchotements, les doux gémissements… Rien d’hystérique ou de cacophonique, même dans les instants les plus intenses. Après… je peux pas croire que maman se soit jamais doutée de rien ! D’une façon ou d’une autre, elle savait. Et si j’en ai jamais parlé avec elle, je lui en ai toujours été reconnaissante. A aucun moment elle a donné l’air d’être au courant. C’était plus que de la tolérance : nous avions sa bénédiction !

— Ta mère connaissait Patricia depuis toujours. Elle devait te savoir entre de bonnes mains.

A suivre…

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