Comme elles sont belles les grandes, nues sous la douche…

A l’école, au sport, il y a douche collective. L’occasion pour Chloé d’admirer de beaux corps dévêtus…

Extrait de ma saga littéraire « En attendant d’être grande », ou le journal intime d’une aventurière de sa naissance à son âge adulte…

 

J’ai beaucoup parlé de nous dans ces vestiaires, et très peu des grandes. Tu penses bien qu’on les mate. Elles ne nous rendent pas la politesse, c’est le moins qu’on puisse dire ! Les grandes m’énervent un peu car elles nous ignorent. C’est comme si on n’existait pas. Que des tranches d’âges aussi éloignées n’aient rien à se dire, je l’admets. Les préoccupations ne sont pas les mêmes, nous, on attend que tout pousse, elles cherchent à garder le matériel en bon état.

Les grandes se savonnent en se racontant leurs petits cancans, parfois des histoires de cul que je ne comprends pas bien, braillées sans aucun état d’âme.

Avec l’eau dans les oreilles elles parlent fort, peut-être ont-elles l’impression que les bruits de jet couvrent leurs paroles, alors qu’avec le carrelage le son résonne de partout. On trouve tout de même quelques discrètes, et pudiques avec ça, qui se lavent toujours dos aux autres. Pourtant, c’est nous qui devrions être ainsi et elles non, quand on sait que nos sexes sont à découvert alors que les leurs sont masqués par la toison.

Les nôtres restent à explorer, les leurs ont déjà vécu le passage de dizaines de pénis. Enfin, je le suppose. Parmi les plus délurées, certaines sont rasées. Très peu, mais on en compte. D’autres, au contraire, ne s’épilent ni le bas, ni les jambes ni les dessous de bras. Je n’aime aucun de ces deux extrêmes. Entre copines, la gloire revient à celle qui a une vraie petite toison sous le nombril, si minuscule soit-elle, alors qu’il y a des grandes qui se fabriquent des sexes de toute petite fille !

C’est à se demander à quel genre d’hommes elles veulent plaire. C’est curieux comme on désire toujours ce qu’on n’a pas.

Pour tout dire, j’ai d’abord cru qu’il y en avait chez qui ça poussait et d’autres non, jusqu’à ce qu’Estelle m’explique. Ça m’étonnait aussi, que chez certaines ça puisse pousser pile taillé en ticket de métro.

Toutes ces filles veulent séduire jusqu’au bout. Pas seulement avec l’esprit et l’apparence extérieure, non. Une fois au plumard avec l’amant, elles veulent continuer à être les plus belles. Tout le contraire de celles qui se mettent des soutiens rembourrés. Celles-là ne veulent plaire que vêtues, vu qu’une fois dessapées elles ne ressemblent plus à rien. Si ça se trouve elles s’arrangent pour que la lumière soit toujours éteinte durant la baise, me dis-je en souriant.

Je plains celles qui ont des marques. Se « contempler » chaque soir avec ce fichu maillot de peau pâle qu’on ne peut jamais ôter, quel enfer. Pire encore pour leurs petits copains. À moins qu’elles s’en foutent et eux aussi, et qu’ils n’aient pas le sens du beau et du vrai. On dit que de nombreux amants focalisent uniquement sur le résultat. Je croyais que c’était nous, les enfants, qui n’avions pas le sens du beau et du vrai.


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