Le plaisir d’Agathe en cette soirée de noël : s’offrir à deux sans-abris dans la maison de luxe de ses parents…
Extrait de « Abri d’urgence », une histoire de bourgeoise et de sans-abris…
Jarod ne cachait pas son plaisir, pas plus que je ne cachais le mien, et nos souffles et gémissements s’accordaient joliment. Je n’en oubliais pas Benny, que mes sourires et coups d’œil ne cessaient d’inviter à se rapprocher. Il ne semblait pas décidé, comme s’il craignait que sa présence ne vienne gâcher nos ébats. De la main, je finis par lui faire signe de venir, tout en accompagnant mon invitation d’une voix saccadée par les va-et-vient de Jarod.
— Benny… viens, approche-toi ! Ne reste pas là, je t’en prie, je voudrais que tu sois avec nous.
Il se leva lentement, s’assit sur le lit tout aussi lentement. Jarod ne pouvait plus ignorer sa présence, néanmoins il continuait à rester focalisé sur moi, et moi seule. Mon plaisir lui plaisait, et il ne cessait de me jeter des regards, ne serait-ce que pour la joie de voir mes pupilles dilatées et mes paupières grandes ouvertes.
Malgré son immobilité, Benny n’était pas du tout insensible à nos ébats, et c’est une autre bosse que je voyais à présent se dessiner.
Lui faisant signe de s’approcher davantage, je caressai l’endroit,
ce dont il me récompensa en me caressant en retour la main et le bras. Je m’efforçai de déboutonner la braguette de ce vieux pantalon effiloché, non sans mal car mon corps était malgré lui agité de toute part. Benny vint à mon secours, et en un petit jeu complice, on alterna un bouton chacun.
Je sortis le sexe de sa prison et un membre bien dur apparut, au fond vraiment pas déplaisant. On n’y sentait même pas réellement la marque d’années de vagabondage. Apparemment tous deux avaient une forte envie de moi, j’en étais flattée. Jarod venait de me le prouver et de concrétiser ses désirs, du moins en partie… Benny, pas encore. Je comprenais d’où venait son hésitation : j’avais l’âge d’être sa fille, et en lui subsistait une sorte d’instinct paternel. Il me fallait à présent être plus coquine que jamais, afin de casser cette image familiale qu’il avait encore un peu en lui.
Mes doigts passèrent de la base au gland, allongeant la caresse de façon de plus en plus osée.
Puis, sans réfléchir, ma bouche s’ouvrit, se pencha sur le membre et s’y referma. S’y était-il attendu, je n’en suis pas certaine. Mes lèvres remontèrent puis redescendirent ainsi, s’appliquant à faire du bon travail, ma langue venant appuyer chaque nouvelle immersion. J’aurais aimé accorder ce mouvement avec ceux de Jarod, mais les miens étaient plus lents que le coït vaginal… Oui, Jarod ne s’était pas arrêté et même accélérait.
La seule façon de parvenir à gérer deux actes à la fois était de sucer mon Benny en douceur. Je n’étais pas capable d’autant de prouesses sexuelles que je ne l’aurais cru, mais ni Jarod ni Benny ne semblaient le remarquer. Afin de pallier à mon manque de vitesse, ma bouche, ma langue, mes lèvres furent les plus salopes possibles.
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