Charlie, jolie jeune fille, nous conte sa passion pour le plaisir charnel… et la pratique sportive
Extrait de « Sexe Boxing », une histoire de sexualité joyeuse et survoltée
J’ai débuté par le footing, puis ai poursuivi par la natation. Je me suis vite aperçue qu’il me fallait un sport complet, alliant souplesse, beauté et explosivité. Je tenais beaucoup à cette recherche de beauté, et c’est pour cela, entre autres, que la lute ou le M.M.A. ne m’est nullement venu à l’esprit. Le footing est presque complet, tout en manquant d’harmonie.
Il y a bien ce souffle des différents joggeurs qui a un petit côté excitant, ce qui reste insuffisant, la vue d’un humain qui court n’étant pas particulièrement belle. La natation permet de produire des gestes magnifiques… un corps sous l’eau nageant le dauphin est une véritable merveille, chez les garçons comme chez les filles. Certaines nageuses me donneraient presque envie d’elles. Par contre, le tout manque cruellement d’explosivité.
La savate était tout ce qu’il me fallait. Dans cet univers, plus un geste est beau plus il est efficace. Un mouvement sec et brutal peut être également harmonieux, et tout le corps est mis à l’épreuve. Dès les premiers cours ma bonne impression se confirma. Le noble art comme on dit, honoré par des adeptes tels que Louis Vigneron, déshonorés par des crétins tel Alain Soral. Malgré tout, ce sport a plutôt bonne réputation, au point d’avoir un petit rayonnement à travers le monde, même si bien moindre que la boxe thaïlandaise. Je me mis à y venir trois bonnes fois par semaine, plus quelques entraînements à mon appartement.
En riant, ou en faisant mine de rire, ma mère me dit la semaine dernière qu’elle regrettait de m’avoir donné un prénom de mec. Enfin, un prénom mixte, plus précisément, mais il est vrai que son énoncé fait en premier lieu songer à un homme, surtout depuis que Charlie Hebdo est devenu journal tristement historique.
« UN » journal, un canard, un périodique : autant de noms masculins que le cerveau relie inconsciemment au prénom. Ce « Charlie » me destinait donc à choisir la boxe plutôt que le yoga, le combat plutôt que la touche et la baise sulfureuse au sexe sage ? Que de clichés. Mon prénom associé à mon amour du sport fait même croire à certaines et certains que je serais « au pire » lesbienne, au mieux dominatrice au lit.
Lesbienne, aucunement. Dominatrice, cela peut m’arriver comme à toute fille. Je ne suis pas sûre de l’être davantage qu’une autre.
Et quand bien même, si je suis capable de chevaucher un mec en lui maintenant les poignets contre le matelas, je suis également capable d’être à genoux, tenue par les cheveux pendant qu’une queue se frotte contre mes joues et mes lèvres en attendant de tout déverser sur mon visage.
D’ailleurs, les petits copains à la fois tentés et effrayés d’essayer une fille dans mon genre sont ravis de le constater. Je dois être un peu « joueuse d’échecs » également : j’aime amener le timide à me dominer, et j’aime renverser la tendance face au macho en le dominant. La surprise est au rendez-vous, le plaisir aussi, et l’amant presque toujours reconnaissant.
La pratique de la boxe française m’aida donc à contrôler mon énergie, et tempérer mes ardeurs de couette. Avant cela je craignais d’être nymphomane, et la suite des évènements me rassura. La boxe me permit de tempérer bien davantage ma sexualité : non pas d’en faire moins, surtout de le faire mieux. J’ai pu enfin découvrir l’amour langoureux.
Le pénis se faufilant tout doucement en moi puis exerçant de timides petits mouvements avant d’entrer sans se presser dans le vif du sujet…
Lécher des cuisses masculines et tourner autour de la proie avant d’y plonger la bouche…
Réclamer davantage de caresses et amener tout doucement l’homme vers un doigt anal ou un cunnilingus…
Enfin, tout un tas de chouettes coquineries aussi simples que savoureuses, et qui firent de moi une fille bien moins impulsive qu’auparavant. J’ignorais alors que cette évolution sexuelle allait tout compliquer à un point que je n’imaginais pas encore.
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