Anastasia ne doit pas se contenter de subir les assauts sexuels. Elle doit aussi agir…

Dans mon esprit, j’étais curieusement assez calme. Je savais qu’il me fallait conserver mon sang froid. Je ne pouvais m’extirper de leurs pattes, et pourtant la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvions pouvait avoir une issue. Il me fallait gérer, avoir du répondant, et tout se passerait bien. Il me fallait passer outre mon dégoût et admettre cette situation.

S’ils n’étaient pas satisfaits tout irait de mal en pis, je devais donc me demander si j’avais de quoi les satisfaire. En un instant, mon cerveau se mit à fonctionner à toute allure et je fis le point là-dessus. Je ne savais ce qu’ils allaient exiger de moi, mais j’avais déjà eu un certain nombre de petits copains, de la passion amoureuse à l’amant régulier, en passant par l’aventure d’un soir.

Je devais faire appel à toute mon expérience. Ces temps-ci je prenais soin de moi, et étais donc épilée des jambes et du dessous des bras, les poils du pubis finement taillés. Il y avait donc bien des chances pour que je leur convienne physiquement, du moins cela avait-il paru évident à leurs regards lorsque j’avais marché vers eux totalement nue.

Enfin, par bonheur j’avais fait l’amour il y a peu. Ça devait remonter à la semaine dernière avec un garçon rencontré en boite, et notre nuit avait été assez intense, ce qui fait que j’avais sans doute mon vagin en parfait état de fonctionnement. Dans mon malheur c’était un coup de chance, car les fois où j’avais repris après une bonne période d’abstinence avaient toujours été plus délicates. J’estimais donc avoir toutes les « armes » en main pour que notre mésaventure se termine sans tarder, et que nous puissions rentrer chez nous ce soir et oublier tout cela au plus vite. J’ignorais encore à quel point tout allait se compliquer.

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