Tout dépend de ce qu’on suce

ONZE nouveaux épisodes des Dialogues Interdits ! Pour commencer, une jeune fille qui s’interroge sur son homme… et se pose une question fort gênante.

Fétichiste ?

— Je me demande si mon mec est pas bi…

— Ça te gênerait ?

— Que oui ! Déjà que j’ai de la concurrence au niveau des autres minettes. Si en plus n’importe quel mec devient concurrent potentiel !

— Un concurrent ? Mais non… Si tes soupçons sont fondés c’est juste qu’il va chercher chez eux ce que tu peux pas lui offrir. Physiquement je veux dire. C’est pas toi qui vas l’enculer !

— C’est peut-être de ma faute !

Je jouis tellement quand il m’encule lui qu’il a eu envie

de tenter aussi.

— Qu’est-ce qui te fait dire qu’il serait… ?

— Son fétichisme des pieds.

— Heu… De TES pieds ?

— Oui.

— S’il s’agit de tes pieds à toi tout va bien.

— Je sais pas ! Hier soir, il m’a sucé le gros orteil pendant dix minutes avec régal, exactement de la même façon qu’on suce une bite.

Face à une blonde

— Il s’est montré exhibitionniste avec toi tu disais ?

— Oui. Remarque c’était pas illégitime non plus :

on sortait déjà ensemble, on s’était galochés, câlinés…

Mais de là à sortir sa bite de son futal, comme ça d’un coup, et sur un chemin où on risquait de le voir, j’ai trouvé ça exagéré !

— Et t’as réagi comment ?

— J’ai trouvé ça tellement indécent que je l’ai tout de suite cachée dans ma bouche.

Stratégie

— Attends, j’astique un peu pour la remettre bien droite comme il faut. Petite pause…

— D’accord. Fffiouu, quand je pense que tu voulais une relation sérieuse et engagée, de ce que tu me disais…

— Mais c’est ce que je veux ! Et je sais comment m’y prendre.

Les mecs tombent jamais raides dingues d’un coup,

faut d’abord qu’ils aiment votre langue, puis votre bouche, vos seins… et étape par étape ils finissent par vous aimer tout court. Laisse-moi faire, ne t’effraie pas. Tu vas voir, tu vas la vouloir mon histoire d’amour…

Jacuzzi

— Alors, depuis que t’as un jacuzzi privé, vous y aller souvent avec ta copine ?

— Au début oui. Parfois sans douche, ou juste avec un rapide coup d’eau avant. Et puis on a lu un article traumatisant sur le sujet. Que tu retrouvais en moyenne dans chaque jacuzzi des molécules de… des petits bouts de… beurk, ô mon dieu. Peau, pellicules, poils. Et d’autres choses encore !

Rien qu’à lire les noms c’est déjà un tue-l’amour.

Du coup désormais, c’est à chaque fois avant : douche à fond. Se savonner de la tête aux pieds, se rincer abondamment !

— Et les jacuzzis partys ont pu reprendre. Tu l’avais fait installer pour y faire du sexe à la base, non ? Ça fonctionne bien ?

— Non : nous sécher l’un l’autre, constater que chacun est tout beau tout propre et nu, à chaque fois c’est pareil : ça nous fait trop envie et on baise avant.

— A propos de résidus qui pourrait être laissés dans le jacuzzi…

— Justement ! De fait : douche, baise, puis re-douche et savon, et là enfin jacuzzi. Je sais ! Ça devient de plus en plus compliqué…

Fusion

— Tu regrettes vraiment beaucoup que ce soit terminé, entre vous ?

— Sexuellement surtout. On était fusionnels. Quand Marie couchait avec Claude, chacun perdait son individualité ! Ça devenait une seule personne, bisexuée, Marie-Claude, qui se masturbait. En tout cas c’est l’impression que ça me faisait. Quel que soit l’acte ! Même

pendant la pipe ma bouche devenait une extension de sa bite.

— Heu… c’est pas avec ce garçon que tu prenais des produits ?

Questions idiotes

— Eh madame, tu sais que t’es bonne ?

— C’est pas pour rien que je porte une robe et que je suis propre sur moi, effectivement.

— Eh, dis, tu suces ?

— Si je suce ? Oh oui, beaucoup. Mais pas toi.

Job d’été

— Tu as lu « Le Parfum » ?

— Oui, j’ai bien aimé. Cette histoire d’un drôle de type doté d’un nez unique, lui permettant de sentir et décortiquer n’importe quelle odeur.

— Eh bien moi, j’ai développé

un don qui s’en approche, mais surtout pour les parfums sexuels.

— Développé… Donc c’est pas inné ?

— Non. Mon principe est très cochon, mais simple et fort efficace. A chaque fois que je fais une chambre, dans cet hôtel, quand un couple a passé la nuit je colle toujours mes narines sur les draps avant de les changer. C’est pour ça que j’aime autant ce boulot ! J’ai développé ce sens mais à un point t’imagines même pas, un de ces jours j’enverrai une candidature spontanée à la police des mœurs.

Souhait

— J’aimerais passer à des choses plus sérieuses avec elle… à plus d’engagement. Qu’il y ait pas que de la baise !

— Justement ! Suffit de prendre un moment où tu la tringles et où elle enchaîne les « Oui ! Oui ! Oui ! ». Pile à ce moment tu lui dis « Veux-tu m’épouser ».

Forcément…

— Tiens ? C’est bien la première fois que tu recraches mon sperme, sans l’avaler. Qu’est-ce qui se passe ?

— Tu sais bien enfin… c’est ramadan ! Tu peux pas me demander l’impossible. En principe j’ai même pas le droit de toucher un garçon. L’année dernière on avait trouvé une solution, tu te branlais devant mon visage pour me faire une faciale, comme ça on se touchait pas. Cette année je veux bien sucer, tant qu’il y a pas baise. Mais je peux pas aller trop loin non plus !

Fine petite culotte

— T’inquiète, je te rachèterai un autre string…

— Je m’inquiète pas. T’es trop gentil ! C’est pas la peine j’en ai tout un stock.

— Vraiment ?

— Oui, et je t’ai même fait l’honneur de

ne JA-MAIS avoir utilisé ce sous-vêtement avec qui que ce soit d’autre.

— Noooon !

— Juré.

— Waouh !

— Bon, je te dois la vérité c’est fait pour être éphémère.

— Vraiment ?

— Qu’est-ce que tu crois ? Avoir été original en m’arrachant le string ? Ils se vendent à la douzaine et sont conçus pour. Quasi chaque amant me l’arrache, et j’en ai un autre pour la fois d’après. Eh oui, vous êtes tous les mêmes !

— Vous aussi…

— Ah tiens ? A combien de nanas t’as arraché le string ?

— Heu…

— Tu vois bien : moi je suis une originale.

Expression

— Faudrait que tu précises, parce que là c’est pas clair. Quand tu dis que ce garçon t’a mise sur la paille, est-ce que t’entends qu’il t’a arnaquée ou bien que vous avez baisé dans une grange ?

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