Le piège – Part IV – strip-teaseuse presque innocente

Résumé des parties précédentes : une mère emmène ses deux filles et sa nièce en vacances… dans un camping naturiste. Après de premiers chocs, le séjour plait à chacune. La plus jeune décide même de mettre en place une stratégie coquine, bien à elle, pour jouer avec l’exhibitionnisme. Mais de façon maline, sans que l’on puisse l’accuser. Suite du dialogue nous contant ce souvenir…

 

— Et ce nouveau stratagème alors ? Résultat ?

— Il a renforcé un effet déjà très fort. T’imagines ? Les manigances se sont multipliées. Je marche avec un garçon, couverte, lui avec t-shirt, short, casquette et claquettes, on discute de tout et de rien, je lui montre un truc sur la mer… il regarde une petite seconde, sa tête revient sur moi, je porte plus rien. En mode magie : paréo serré au creux d’une main, désormais invisible, pour qu’il comprenne pas où il est passé. Et j’ai répété cette opération avec d’autres, et encore, et encore…

— Tu rigoles… Avec l’effet que ça produisait j’aurais dû m’en passer ? Non, je me suis beaucoup amusée avec ça. Jusqu’à maintenant pour qu’on m’apprécie je devais être sympa, faire des blagues, avoir de la conversation.

Là, j’avais qu’à me désaper, et en plus c’était excitant, quasi extatique.

Je trouvais ça absolument génial. Révolutionnaire ! Alors, j’ai été une nudiste totalement imprévisible. D’un instant à l’autre je pouvais être nue, et dans les lieux et moments les plus improbables.

— Combien de temps ?

— Tout le temps du séjour : quinze jours.

— Quinze jours ? Mais… c’était pas du tout prévu !

— C’est le moins qu’on puisse dire ! Je craignais que les grandes veuillent partir le plus vite possible. Contre toute attente, chacune était d’accord. Nous étions entrées ici à reculons, nous sortirions à reculons. J’aurais voulu que ça dure tout l’été.

— Avec le feu au cul en permanence ?

— Oh putain, un véritable volcan. Et pas seulement au cul : je brûlais de partout… de l’intérieur. Si c’est ça la chaleur de l’enfer je signe tout de suite.

— Et sans le plus petit flirt ?

— Aucun ! Ni câlins, ni jeux de frottements.

— Tant mieux ! Vu ton état à la moindre caresse t’aurais explosé en mille morceaux.

— J’avais aucun désir de ce genre ! Je m’imaginais pas du tout faire quoi que ce soit avec qui que ce soit. Mais je revois des scènes qui resteront gravées à jamais.

— Comme ?

— Tout n’était plus que jeu sensuel, renouvelé en permanence. Dans lequel je puisais chaque fois quelque chose de nouveau. Et toi, tes propres séjours en camping naturiste ? Toi non plus tu m’as pas raconté. Plus sages je suppose ?

— Je l’admets sans le moindre complexe ! Moi j’ai découvert à l’âge adulte. Je suis allé dans toutes les activités possibles, et je me suis fait assez vite un groupe d’amis, hommes et femmes. Tous mes repères étaient chamboulés… Je crois pas qu’il y avait des joueuses dans ton genre ! Je pouvais être nu avec une femme nue sans qu’il y ait aucune ambiguïté. Avec une femme habillée mais dans une ambiance drague… Le nu, l’habillé signifiait plus rien.

Une nana pouvait se sentir à l’aise avec moi, en toute confiance, et du coup rester tout le temps à poil… Et cette nudité témoignait plutôt d’un non-désir !

Ici parfois tu te sens un peu comme sur une autre planète.

— Moi je planais. H vingt-quatre ! Lorsqu’on vit cela, tout fantasme est inutile. La réalité est mille fois meilleure que l’imaginaire. Quant aux copains… J’ai presque pas vu d’érections. C’était sexuel sans l’être. En un sens…

— Et les petits jeux où on se frotte ? Où on se touche ? Tu vois quoi, de petits jeux sexuels… qui ne disent pas leur nom. Enfin logique, c’est le propre du jeu sexuel que de ne jamais dire son nom.

— C’était pas dans l’ambiance. Comme si tout ça était déjà si énorme que… davantage encore ça aurait vraiment fait trop. Après j’étais pas neuneu. Je me doutais que cette chaleur était liée à ma sexualité, d’une manière ou d’une autre.

— Est-ce que t’es parvenue à influencer le groupe ?

— Mmmm… Oui et non. Beaucoup imitée par les plus petits. Parfois par un copain ou un autre. Parfois une fille ou deux voulant pas trop être en reste par rapport à moi. Mais assez peu ! Au fond je n’étais pas une leadeuse, ni même une star : j’étais un OVNI.

— Ta maman s’est pas inquiétée ?

— Je pense qu’elle s’est beaucoup amusée de tout cela.

— Et la sœur et la cousine ?

— Elles, j’ai continué à les influencer malgré tout. Parfois elles jouaient un peu le même jeu que moi… Sauf qu’elles le faisaient avec grâce alors que moi j’en avais aucune, enfin je crois. Puis

elles forcément, c’était bien plus sexuel. Leurs copains perdaient la boule !

— Et pourtant, on parle de garçons et d’ados voyant des filles nues chaque été. Il faut croire qu’une jolie minette qui retire un vêtement c’est… universel.

— Un super pouvoir simple, naturel, gratuit !

— Elles ont baisé ?

— Je ne sais pas ! Si ça se trouve oui et un peu grâce à moi, qui sait ? Je les désinhibais. Peut-être un léger flirt, ou un seul petit copain de baise, ou quinze. Tout est possible ! La plupart du temps nous étions dans des groupes séparés. J’aime le mystère… j’aime ne pas savoir.

— Alors le naturisme, est-ce pour toi cet état de bien-être dont on parle, faire corps avec la nature et tout ?

— Totalement. Juste dans leurs brochures, ils disent ça sans préciser à quel point c’est sexuel.

— T’as jamais eu envie de faire comme ta maman et les plus petits ? Vivre tout le temps toute nue ?

— J’ai été tenté… Parfois la chaleur et mon paréo c’était une vraie torture ! Mais… les effets produits étaient vraiment trop bons. J’ai eu l’impression d’inventer une nouvelle forme d’art.

— Certains voient bien le striptease comme une forme d’art ! Toi ça va plus loin, c’est autant l’art de se dévêtir que se revêtir. Et… pas langoureusement mais le plus vite possible.

— On est reparties du lieu ravies. Plus mûres ! Ça a participé à notre éveil sexuel, aucun doute. Maman le savait-elle ? Est-ce que c’était fait exprès, ou bien c’était juste pour nous faire découvrir le plaisir de la nudité ? A moins que les deux soient liés quoi qu’il arrive ?

— Et au retour, vous étiez plus à l’aise avec vos corps ?

— A la maison oui, mais sans se montrer aux autres.

Par contre j’ai prolongé l’excitation du séjour en sortant souvent avec une petite robe courte… sans rien d’autre.

Aucun sous-vêtement, ni même de nœud dans les cheveux ou de chaussures ! J’ai encore travaillé le geste pour pouvoir retirer et remettre le vêtement en un clin d’œil. J’étais devenue experte, même avec un habit plus complexe qu’un paréo !

— Quoi ? T’allais dehors pour te mettre nue en un instant puis te rhabiller juste après ?

— J’ai pas osé ! Non, je vivais nue à la maison et allais jouer dehors avec les copains-copines du quartier, peut-être dix fois par jour. Ce qui m’excitait c’était de passer de nue à vêtue, de dedans à dehors. Me dire que le copain que je quittais, deux mètres et cinq secondes plus loin j’étais à poil. Trois secondes avant de sortir j’étais à poil ! Sans que personne puisse s’en douter.

— De l’auto-érotisme ! Même plus besoin de regards baveux !

— Le plaisir était aussi le risque ! Savoir que je jouais avec des garçons nue sous ma robe. Savoir à quel point elle dessinait mes formes, que sous certaines lueurs elle laissait deviner des choses. Je savais qu’ils se posaient des questions.

Qu’ils cherchaient le jeu où on se frottait le plus, qui faisait remonter la robe… Moi j’étais pas compliquée, je disais oui à tout.

— Car tu te foutais des jeux. Tant que t’étais excitée dans ta culo… heu non, sous la robe, tout te convenait.

— Tu parles ! J’avais l’impression de courir plus facilement tant ça glissait entre mes cuisses.

— Enfin des jeux de frottement… Jusqu’où ?

— Pas bien loin. Là encore, aucun garçon subversif. Les choses auraient pu se faire mais se faisaient pas, cette sorte de… frustration me plaisait aussi. Jusqu’à ce que maman voit mon petit manège. Et là c’était terminé : robe plus longe plus port de culotte obligatoire.

— Enfin la limite était atteinte ! Quelque part c’est rassurant. T’as obéi ?

— C’est pas du tout le genre de maman à qui on désobéit. Toute façon, mon truc a toujours été de dévier les règles avec malice, pas désobéir à proprement parler. Là je pouvais plus rien faire. J’avais déjà tant fait… Peut-être était-il temps qu’elle me stoppe.

— T’as bien fait, depuis, d’apprendre à retirer tes vêtements plus lentement. J’adore. Tiens, montre-moi…


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