Petit complot échangiste féminin…

Quatuor de tromperie

— Alors, qu’est-ce que t’en penses ? C’était une bonne idée que chacune aille rejoindre le mec de l’autre dans la nuit ?

— Tu l’as vécu comment toi.

— Moi j’ai beaucoup aimé. Sulfureux, interdit, super excitant ! Oui je sais, on l’a pas vraiment fait à ta sauce. Tu voulais le faire en mode « chhhht ta copine s’est endormie au salon devant un film, profitons-en elle en saura rien ».

— Oui, mais toi tu trouvais ça trop dérangeant.

— Aucune situation me convenait. Soit nos mecs se laissaient aller à la tromperie et ça m’allait pas. Soit ils nous rejetaient et ça servait à rien ! J’ai préféré mettre ta chemise de nuit, ton parfum, me faire ta coupe de cheveux… et que de ton côté toi aussi tu te déguises en moi.

— Eh ouais…

— Quoi, ça a formidablement bien marché. Non ? A part la frustration de laisser lumière éteinte bien sûr.

— D’accord, donc en fait t’as rien saisi de ce qui est arrivé. Nos mecs ont eu pile, le même soir… pile la même idée. Les actions se sont donc annulées. J’ai couché avec mon mec… dans votre chambre… pendant que tu pompais ton mec… dans notre chambre.

 

Tu viens de lire une histoire de « Dialogue Interdits », nouvelles sulfureuses de (vraiment) toute taille, sans narration ni didascalies.
Encore quelques-unes ?

 

Vagins profonds… ou pas

— Parfois j’ai l’impression que Théa et toi êtes sœurs jumelles. Vous vous ressemblez… en tout !

— Pas en tout : sexuellement, on est opposées.

— Ah ? Pas les mêmes goûts ?

— Pas les mêmes données techniques ! Je suis si profonde qu’avec moi, même les dix-neuf centimètres ont presque l’impression d’en avoir une moyenne. Théa, elle, est si étroite que ses partenaires ont l’impression de baiser une gamine, ont l’impression d’en avoir une énorme et font tout juste la différence entre vagin et anus.

— Alors vous vous retrouvez encore : elle comme toi êtes des traumatiseuses de mecs !

« Je suis si profonde qu’avec moi, même les dix-neuf centimètres ont presque l’impression d’en avoir une moyenne. »

 

Mensonge maladroit

— Une réunion de travail ! Et qui dure jusque dans la nuit ! Pfff… Il aurait pu trouver mieux. Au moins pour qu’elle fasse semblant de le croire ! Par politesse ! Franchement, s’il croit lui faire avaler ça…

— C’est bien là tout le psychodrame : il n’est jamais parvenu à lui faire avaler quoi que ce soit. Du coup dès qu’il en trouve une qui accepte, il fonce. Sans réfléchir.

 

Evolution sexuelle

— C’est curieux, dans ces enseignes on trouve presque plus du tout de couvertures et de draps.

— C’est d’un autre temps…

— Plus que des couettes !

— Normal : le sexe à la papa c’est terminé, et heureusement.

— Quel rapport ?

— Les draps ça enferme. On en glisse les extrémités entre le matelas et le sommier, et on peut presque plus bouger. Aujourd’hui même les couples sages pratiquent au moins deux ou trois positions et se sucent.

— Tu crois vraiment que ça vient de là !? Alors qu’on fait des couettes pour tout âge ?

— Je pense bien ! Heureusement que maman m’achetait ça quand j’étais petite. Me caresser en me retournant dans tous les sens était bien plus pratique avec une couette. Je te dis, c’est aussi fait pour notre éducation sexuelle ! Les lutins qu’on y imprime sont conçus pour se faire tremper de mouille…

« Aujourd’hui même les couples sages pratiquent au moins deux ou trois positions et se sucent. »

 

Esprit pratique

— Eh, Sohan enfin ! Faire une mise en scène de viol avec toi je veux bien. Mais là, stop. Pouce. Qu’est-ce que tu t’apprêtes à faire ? Te ruer sur moi, me violenter, m’arracher les vêtements, d’accord. Me menacer, me mettre à genoux et m’attacher les mains, d’accord. Mais là… comment veux-tu me forcer à te pomper si tu me bâillonnes ! Sois un peu cohérent !

 

Folle furieuse

— Parfois je me demande si je passerai pas ma vie à être jaloux !

— Parce que t’es jaloux d’un rien ? Jaloux pour tout ?

— Oui, et la nuit dernière ça a été à un point exagéré. J’ai été jaloux, ça va te faire sourire mais je te jure que c’est vrai… de ma propre bite.

— Elle en était si avide ?

— Un truc de dingue ! Dès lors qu’elle l’a vue elle était à fond dessus. Au point que jusqu’au lendemain matin elle m’a même pas jeté un regard. Tu te rends compte ? Pas un seul échange ! Y en avait que pour ma verge et mes couilles. Bon, les filles m’ont souvent complimenté sur la taille, la grosseur. Paraît qu’elle est belle, okay. Mais au point de considérer rien d’autre qu’elle !

— En même temps ça a ses avantages. Elle a dû faire avec « elle » tout ce qui était possible de faire. Et beaucoup, et bien à fond. Non ?

— Houlà oui. Se la passer partout sur le corps, me faire jouir sur son visage, tout avaler jusqu’à la dernière goutte, se la fourrer dans le trou… Pour ça, vraiment pas à se plaindre. La meuf elle était si excitée qu’elle a dû se sécher plusieurs fois : autrement la mouille était telle que ça s’emboîtait trop facilement, on en ressentait plus rien.

— Moi perso une fille fanatique de mon sexe au point qu’il y ait plus que ça pour elle, aucun souci je prends. T’es trop exigeant !

« Tu te rends compte ? Pas un seul échange ! Y en avait que pour ma verge et mes couilles. »

 

Monstre de l’espace

— Tu te rends compte de tous ces mangas pornos ? Des monstres de l’espace attaquant des écolières, et les violent de tout partout avec leurs tentacules visqueuses…

— Plutôt des étudiantes.

— Lycéennes. Niveau âge des victimes c’est limite. Le reste, c’est limite aussi. Quand même : des viols !

— Ça reste du fantastique. Moi j’aime bien !

— C’est dans tes fantasmes ?

— Oui, et hélas ça ne restera jamais qu’un fantasme. Les hommes les plus virils n’arriveront jamais à faire la moitié de ces aliens. Malgré tout ils y croient. Quand ils me regardent j’ai l’impression de lire dans leurs yeux « allez, laisse-moi être ton monstre de l’espace… ».

 

Petites obsédées en pleine révision…

— Alors chérie, t’as réussi à aider nos filles pour les révisions du bac ?

— Oui, bien qu’elles soient aussi nulles l’une que l’autre en maths.

— L’épreuve est à faible coefficient…

— Pas une raison pour la louper ! Même avec certaines bases elles rament. Alors j’ai pimenté. Comme elles aiment tout le temps parler de cul, d’ailleurs c’est ce qui perturbe les révisions, j’ai recherché des statistiques pour des exercices… Elles ont calculé le pourcentage de franciliennes entre dix-huit et trente ans ayant fait un plan à trois, la quantité de sperme avalé en moyenne par une femme au cours de sa vie, et même le nombre médian de kilomètres de bites reçues en tout par une quadragénaire. Là soudain elles sont devenues bien plus efficaces !

— Incroyable. Faut généraliser ! Conjugaison du verbe baiser à tous les temps, histoire des rois de France à travers leurs tromperies, composants moléculaires de la mouille… Avec ça on peut viser la mention.

« elles aiment tout le temps parler de cul, d’ailleurs c’est ce qui perturbe les révisions »

 

Emmêlement

— J’ai enfin trouvé une bonne accroche avec ma voisine.

— Celle d’en face, à ta résidence universitaire ?

— Oui. Maintenant on met notre linge ensemble à la machine du bas et on fait moitié-moitié pour le jeton.

— Et c’est sexy ça ?

— Figure-toi qu’elle est pas du tout gênée de sortir devant moi son petit linge et ses strings. T’imagines ?… Qui dans la machine tournent contre mes t-shirts et pantalons.

— Du linge sale ! Je te rappelle que c’est du linge sale ! Je suis pas sûr qu’une goutte de son urine se mêlant à tes gouttes de sueur soit une si bonne approche…

— Moi je songeais plutôt à une goutte de mouille touchant une goutte de sperme.

— Mouais…

— Et quand ils ressortent tout est propre. Nos mains plongent ensemble dans le linge, se touchent, je trouve sa petite culotte, je la lui passe…

— Et ainsi de suite, compris. Après tout pourquoi pas, faut bien commencer quelque part. Situation insolite : toucher le dessous sexy de la nana avant toute baise !


D’autres histoires de « Dialogues Interdits », nouvelles sulfureuses sans narration ni didascalies… très bientôt. Soutiens mon travail en achetant mes eBooks sur KoboBooks, en partageant cet article, en parlant de mes écrits dans tes réseaux.

Laisser un commentaire