Enfin de quoi mettre en valeur son corps

Tata offre à Chloé son premier cadeau pour être attirante…

Seconde partie de l’été. Tata Marthe, enfin ! Clarisse est en vacances avec sa maman, Estelle est chez son père, et Marthe loge chez une copine à la campagne, près d’un bois. Je ne fais pas ma difficile, j’ai Marthe pour moi toute seule. En plus, la copine a deux filles de six et huit ans, je commets mille gamineries avec elles. Et puis, ça a beau être la campagne, en été il y a plein de touristes et le petit centre-ville est bien animé. Tata devine que je sors d’un séjour paternel éprouvant.

Pour me consoler, elle m’offre ma toute première vraie robe. Une robe d’été toute fraîche, blanche et rouge, qui me sied à merveille. Arrivant aux genoux, légère, un peu moulante sans être affriolante : ça reste une robe d’enfant et pas d’apprentie pétasse. Elle a l’œil, tata, elle a super bien choisi et je me trouve très belle.

C’est une étape décisive : désormais je ferai acheter bien plus de robes et de jupes à maman, que de pantalons. Quant aux fringues unisexes, ce ne sera plus que pour le sport. Elle en sera ravie, et constatera que tata n’a pas que de « mauvaises influences » sur sa fille.

Lorsque tata fait un cadeau, c’est tout un concept. Ma tante m’explique que c’est une acquisition précieuse, que la robe est une formidable invention pour rendre les filles plus jolies, et que je ne dois pas la ranger n’importe où ni n’importe comment. Ce n’est pas maman qui la contredirait, elle qui me gronde sans arrêt pour mes fringues traînant dans la chambre. Tata, elle, je l’écoute, soucieuse de faire honneur à son offrande. Je découvre ainsi que nul besoin d’être nue pour attirer les regards.

Même pas besoin d’adopter une attitude particulière, une mise en scène ou quoi que ce soit : la robe fait tout le boulot à ma place. Il me suffit juste de suivre les consignes de tata : ne pas plier la robe, l’accrocher à un cintre, l’enfiler délicatement sans la chiffonner, rabattre les cheveux en arrière, ne pas oublier la culotte (elle a bien fait de préciser ce point).

Je me demande si on me mate pour mon physique ou pour la beauté de la robe, sans saisir encore qu’il s’agit d’une alchimie entre les deux. Sans saisir aussi ce paradoxe faisant que, plus un garçon admire une fille en robe, plus il n’a, consciemment ou non, qu’une seule idée en tête, la lui ôter.


Pour découvrir dès à présent les cinq parties des aventures troublantes de Chloé…

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